Samedi dernier, j’ai tourné en rond dans ma bibliothèque municipale, où j’aime passer du temps chaque week-end. Je cherchais à emprunter un livre qui ne soit ni trop long, ni trop simplet, ni trop fastidieux à lire – je n’ai malheureusement pas beaucoup de temps libre et ce week-end là, j’étais occupée par de longs rapports à terminer. Ayant oublié ma liste d’ouvrages à lire, j’ai parcouru les rayons en m’attardant sur les sélections des bibliothécaires. Ne trouvant rien à mon goût, je me suis alors rappelée d’un auteur dont j’avais beaucoup aimé le livre La Part de l’Autre. Je pense bien sûr à Eric-Emmanuel Schmitt! Je me suis arrêtée sur un petit bouquin d’à peine une centaine de pages : Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, d’Albin Michel. Ni une ni deux, je l’ai embarqué.
Ce court roman, qui pourrait presque être un conte, relate l’histoire de Momo, un jeune garçon qui vit à Paris et qui se lie d’amitié avec le vieil Arabe du bout de sa rue, qui tient une petite épicerie. Mais les apparences sont trompeuses, comme le dit bien la quatrième de couverture : La rue Bleue n’est pas bleue. L’Arabe n’est pas arabe. Et la vie n’est pas forcément triste… En effet, alors que Momo doit faire face à des abandons et composer avec la sévère figure paternelle, celui-ci ne se plaint pas et trouve dans ses échanges avec Monsieur Ibrahim assez de couleur et de chaleur pour adoucir son quotidien. Le livre fait passer quelques messages sur la tolérance, les préjugés et le passage à l’âge adulte qui sont loin d’être subtiles mais la lecture est fluide et agréable. Ce récit conviendra donc à tous ceux qui aiment les jolies histoires, un peu naïves, un peu improbables et qui font sourire. Ma lecture ne me laissera pas un souvenir impérissable mais c’est le genre de livre que j’aurai plaisir à relire si je retombe dessus.
Pour mon prochain livre de chevet, j’aimerais changer un peu de registre. Pourquoi pas en commençant par La voleuse de livres (Marcus Zusak), dont j’ai entendu beaucoup de bien ou par l’Immeuble Yacoubian, d’Alaa El Aswany, un auteur égyptien dont j’avais adoré le roman Chicago.
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