En 2014, c’est décidé, je me mets sérieusement au sport! Ou du moins, c’est ce que j’avais affirmé un certain premier janvier, toute motivée que j’étais par mes nouvelles résolutions. Bien sûr, les résolutions, vous savez aussi bien que moi ce qu’elles deviennent passés les premiers jours de l’année : relarguées au bas de la liste des priorités, elles ne deviennent plus qu’un lointain souvenir au fur et à mesure que les semaines s’écoulent. Pourtant, le sport, j’en ai bien besoin. Non pas pour garder la ligne mais bien pour me détendre, pour penser à autre chose qu’à mon boulot et pour y puiser de l’énergie.
« Je peux pas, j’ai piscine »
En ce moment, le running a le vent en poupe et Internet regorge d’astuces et de conseils de la part de blogueuses qui s’y sont mises sérieusement. Mais la course à pieds ne m’enthousiasme pas tellement : je m’ennuie vite et je n’ai même pas de paire de baskets potable (la fausse excuse, je vous l’accorde). J’ai donc choisi de me remettre à la natation, qui m’est apparue comme un bon compromis entre durée et intensité de l’effort. Depuis un peu moins de deux mois maintenant, j’essaie de m’astreindre à une séance par semaine, parfois moins lorsque je manque de temps, et cela me fait un bien fou! J’ai voulu partager mon expérience ici, qui pourra peut-être intéresser certains.
Mon sac de sport
Même si je peux parfois décider d’aller nager à la dernière minute, j’essaie de m’organiser pour ne rien oublier. Une courte check-list mentale et c’est parti :
1- Des serviettes : j’en emporte toujours deux, une grande bien douce pour le corps pour la grande frileuse que je suis et une petite en microfibres pour les cheveux. Cette dernière est vraiment géniale car elle prend très peu de place et absorbe l’excès d’eau très rapidement, ce qui me fait gagner beaucoup de temps sur le séchage de mes cheveux. Depuis que j’ai découvert ce type de serviettes, je ne jure que par ça!
2- Un maillot : je range ma coquetterie au placard et je le choisis une pièce. Les deux pièces sont certes plus jolis mais sont bien moins pratiques et ont tendance à se faire la malle à chaque plongeon ou coup de jambes un peu trop vigoureux. A mon avis, il n’est vraiment pas nécessaire d’investir dans un maillot spécialisé lorsque l’on débute ou lorsqu’on pratique occasionnellement. Le mien a été acheté peu cher chez Décathlon et il me suffit amplement.
3- Une paire de lunettes : à ne jamais, jamais oublier quand comme moi, on a les yeux sensibles. Il m’est arrivé deux fois de partir de chez moi sans mes lunettes et je l’ai bien regretté : yeux rouges et bouffis après dix minutes sous l’eau, bonjour! Encore une fois, j’ai choisi des lunettes dans une gamme « loisir » chez Décathlon et je n’ai eu aucun souci.
4- Une paire de tongs : je n’aime pas tellement me balader pieds nus au bord des bassins alors je me munis de mes tongs systématiquement. Je ne les quitte que juste avant de me jeter à l’eau.
5- Une trousse beauté : lorsque je sors de la piscine, j’ai une tête à faire peur et des cheveux dans un sale état alors un petit kit de survie est indispensable pour limiter les dégâts! Et oui, le chlore n’est malheureusement pas très ami avec notre peau…
Au niveau des soins capillaires, j’emporte avec moi ma bouteille de shampooing du moment, soit le nourishing shampoo de Yes to Carrots, Il sent bon et limite la déshydratation. Juste après m’être changée, j’applique sur mes longueurs la lotion capillaire lustrante et lissante à la noix de coco de Desert Essence. Je l’utilise surtout pour son odeur très sucrée qui permet de masquer celle du chlore (toujours un peu présente même après la douche).
Côté corps et visage, je fais au plus simple. Sous la douche, j’utilise une miniature de la crème de douche à la lavande de Weleda. Son odeur de lavande est très relaxante et sa texture baume n’agresse pas ma peau qui a un peu souffert d’avoir passé tant de temps dans l’eau. Je tartine ensuite mon visage de la crème fondante nourrissante de Caudalie, qui pénètre instantanément. Sur mes lèvres, c’est mon petit baume EOS qui me sauve de la sécheresse. Enfin, je termine par deux pschitts de parfum juste avant de reprendre le chemin de chez moi et puis c’est tout!
Déroulement d’une séance
En général, je vais nager le dimanche matin. En guise de petit déjeuner, je fais léger pour ne pas surcharger mon estomac avant l’effort : un verre de jus d’orange fraîchement pressé, une banane et éventuellement deux petits gâteaux aux céréales me suffisent pour être d’attaque. Une fois sur place, j’essaie de ne pas réfléchir et j’enchaîne courte douche aux vestiaires (obligatoire de toute façon) et saut dans le bassin, pour ne pas avoir le temps d’avoir froid. Ensuite, je fais quelques longueurs tranquillement pour m’échauffer et pour trouver mon rythme de croisière. Je raisonne mes séances de natation en terme de longueur (et non en terme de temps) puisque j’ai l’habitude de fonctionner comme ça et de me fixer comme objectif de parcourir au minimum 1000 mètres.
Je ne suis pas une grande nageuse de crawl et je préfère opter pour la brasse coulée pour les 1000 premiers mètres. Je me fatigue bien moins et j’ai beaucoup moins de mal à trouver un bon rythme. Je fais peu de pauses, éventuellement de très courtes pauses de moins de 2 minutes entre certaines longueurs pour récupérer. En réalité, je m’ennuie assez rapidement donc je préfère tout enchaîner! Après mon kilomètre en brasse, j’essaie de garder de la motivation pour des exercices plus exigeants pour moi : du crawl et du dos crawlé, pendant au moins 200 mètres supplémentaires. Au terme des dernières longueurs, je suis généralement bien essoufflée et prête à clore la séance! Au total, je passe environ 45 minutes dans l’eau, ce qui est pile la bonne durée pour que l’exercice me soit très profitable et sans que cela m’ennuie.
Quels bénéfices ?
Les bénéfices sont immédiats pour moi : je ressens un bien-être fou lorsque je sors de l’eau, avec la sensation que tous mes muscles ont bien travaillé et que mon corps est très détendu. La fatigue est présente mais il s’agit d’une « bonne » fatigue, qui me vide complètement l’esprit et me fait littéralement planer, une sensation que je n’ai jamais réussi à obtenir avec les autres sports. A moyen terme, je sens que mon corps est plus tonique et plus musclé et que j’ai plus d’énergie. La natation booste également mon moral, car c’est à chaque fois une petite fierté d’avoir réussi à me motiver à me plonger dans l’eau du bassin en plein hiver. Je ne saurais que vous conseiller ce sport qui est très abordable, qui nécessite peu d’investissement de temps et d’argent et qui donne des résultats satisfaisants très rapidement!
Les petits conseils de la fin
Je n’ai rien d’une nageuse olympique, mais j’ai tiré quelques enseignements de mes dernières séances alors je me permets de vous proposer quelques petits conseils. D’ailleurs, c’est la beauty addict qui sommeille en moi autant que la sportive qui parle!
Côté tenue : je ne sais pas pour vous, mais s’il y a bien quelque chose qui m’horripile, c’est d’enfiler des vêtements sur un corps encore humide. Sauf que ma serviette est rarement assez sèche pour faire tout le travail alors un conseil, oubliez tout ce qui est collants, jeans trop serrés et paires de chaussettes! A la place, un pantalon large et une paire de chaussures faites pour s’enfiler sans chaussettes (type Bensimon) seront bien plus pratiques.
Côté cheveux : je me fais souvent une natte, plutôt qu’un chignon. Cela permet que mes longs cheveux ne s’emmêlent pas trop à la sortie de l’eau et ne soient pas trop abîmés par le brossage.
Côté visage : j’ai la peau sensible et le chlore est très (très) mauvais. J’évite donc de me nettoyer le visage à la maison avant de partir pour la piscine, sachant que le chlore va de toute façon ôter tout le film lipidique. Une fois rentrée chez moi, je me fais un bon masque hydratant pour permettre à ma peau de récupérer. Conseil pour les peaux délicates : chouchoutez votre épiderme en hydratant et en oubliant les gommages avant et après la séance de natation.
Côté pratique : oubliez vos complexes, nagez pour vous! Toutes les morphologies et tous les niveaux sont présents à la piscine. Choisissez une ligne où les nageurs ont à peu près le même niveau (ou du moins, la même vitesse) que vous pour éviter des carambolages inutiles et pénibles. Privilégiez également les heures creuses pour être plus tranquilles (à l’ouverture, les nocturnes ou entre 13 et 14 heures).
Voilà! Je suis vraiment contente de ma décision de reprendre tranquillement la natation et je suis persuadée que ce sport est très bénéfique et accessible à tous. Et vous, quelle est votre expérience ?
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