Je souffle cette année les bougies d’un anniversaire un peu spécial, celui qui marque mes dix années de végétarisme. Dix ans déjà que j’ai pris cette décision, sans jamais la regretter. Dix ans aussi que j’ai passé mon baccalauréat… Voilà pour le coup de vieux ! Aujourd’hui, on parle de plus en plus de végétarisme ou de végétalisme et je sais que je ne suis pas du tout la seule à avoir choisi ce mode d’alimentation (ce mode de vie, presque !) Il y a dix ans, par contre, le végétarisme était moins connu et encore plus source de questionnements. Je vous raconte mon petit parcours dans cet article.
Tout d’abord, quelques définitions
Même si l’alimentation végétarienne tend à se répandre, nombreuses sont les confusions. Pour la petite anecdote, la dernière fois que je suis allée au restaurant, j’ai appelé avant pour savoir s’ils pouvaient servir des plats végétariens. On m’a répondu « aucun problème ! » Sauf qu’une fois sur place, le serveur m’a proposé de rajouter des fruits de mer à mon assiette. Quand je lui ai rétorqué gentiment que les végétariens ne mangeaient pas de poisson ni de fruits de mer, il m’a répondu d’un ton très sûr de lui « non, mais ça dépend des gens et des définitions, hein ! »
Eh bien non, cela ne dépend pas. Je n’en veux pas au serveur (après tout, certains de mes amis continuent inlassablement de me demander si je mange des œufs, du jambon, du poisson ou du lait parce qu’ils ne savent plus trop). Mais je tiens à ce que les bonnes définitions soient employées pour que des idées erronées ne soient pas véhiculées sur le sujet.
➤ Le végétarisme est donc une pratique alimentaire qui exclut complètement la consommation de chair animale (viande, volaille, poissons, fruits de mers…) Pour faire simple, un végétarien ne mange pas d’animaux. Par contre il en consomme les dérivés que sont le lait, les oeufs, le fromage ou encore le miel.
➤ Le végétalisme est une pratique alimentaire qui exclut tout produit animal.
➤ Le véganisme est un véritable mode de vie, qui exclut toute exploitation animale. Les vegans (ou véganes si on choisit l’orthographe française) sont végétaliens mais refusent également de porter du cuir, de la laine, de la soie…
Comment suis-je devenue végétarienne ?
J’ai toujours nourri un amour profond des animaux. Petite, j’étais absolument fascinée par toutes les espèces, en particulier les chevaux. J’ai toujours cherché leur contact, leur présence… au point de me mettre dans de drôles de situations ! Il m’arrivait de rentrer dans des champs ou des jardins juste pour me rapprocher d’un chat ou d’un cheval et le caresser… Évidemment, mon exemple n’est pas à prendre !
Comme une immense majorité d’enfants, j’ai été élevée par des parents omnivores, et j’ai donc suivi leur mode d’alimentation pendant des années. J’ai toujours refusé de manger du cheval car l’idée de retrouver mon animal préféré dans mon assiette me révulsait mais j’acceptais sans trop de difficultés de manger les autres animaux d’élevage.
Par contre, très tôt (vers 9-10 ans), l’idée du végétarisme a commencé à germer dans mon esprit. Ma première motivation était de ne pas faire souffrir les animaux. A l’époque je n’avais aucun accès à l’information et j’étais donc persuadée que le végétarisme était difficilement compatible avec la croissance (ah, les clichés ont la vie dure !) Je me suis donc promis de devenir symboliquement végétarienne pour mes 18 ans.
Finalement, le développement d’Internet et des réseaux aidant, je me suis retrouvée vers 16 ans dans des forums de discussion abordant le sujet. De fil en aiguille, j’ai assimilé beaucoup d’informations, jusqu’à arriver à la conclusion que l’on pouvait tout à fait être végétarien et en bonne santé, même si notre croissance n’était pas terminée à 100%. Je me suis dit que je n’avais plus aucune raison de rester omnivore et, du jour au lendemain, je suis devenue végétarienne.
Comment mon végétarisme a-t-il été accueilli par mes proches ?
Les premières réactions auxquelles j’ai dû faire face sont celles de ma famille. Je crois que beaucoup ont été un peu perplexes, pensant que c’était une nouvelle lubie qui me passerait rapidement. Puis, le temps passant, j’ai commencé à essuyer les premières réflexions sur ma santé, sur les risques que je courais, sur les carences que j’allais avoir inévitablement… Le fait d’être mince et pâle n’aidant pas, les mises en garde allaient bon train ! Ce ne sont pas tellement mes parents qui s’inquiétaient, plus ma famille un peu plus éloignée.
Du côté de mes amis, j’ai fait face à tous types de réactions : certains étaient curieux, d’autres se sont sentis attaqués et se sont rapidement fermés dès que le sujet était creusé… Et puis évidemment, j’ai eu droit aux inévitables blagues (« et la carotte, elle souffre aussi ! ») et provocations (« mmm, un bon steack saignant, tiens, goûte ! »)
Globalement, même si j’ai effectivement reçu des commentaires un peu blessants, je dirais que mon végétarisme a été plutôt bien accepté, surtout lorsque je précise que cela fait déjà quelques années et que tout va bien. Maintenant, mes amis et ma famille pensent tous à moi lorsque je suis invitée, me préparent des petits plats sans viande et ne s’en agacent absolument jamais.
Si j’avais un conseil à vous donner, ce serait de laisser les gens venir à vous et poser leurs questions. N’essayez jamais d’établir « votre » vérité comme universelle, car c’est le meilleur moyen de froisser son entourage. Expliquez calmement pourquoi c’est VOTRE choix et vous verrez que votre « différence » sera bien mieux accueillie ! Même si c’est tentant, lancer des réflexions désagréables aux autres sur leur façon de consommer les conduira à coup sûr à se retrancher sur leurs positions…
Personnellement, je ne suis jamais partie en croisade pour le végétarisme ; je me suis contentée d’expliquer mon choix aux personnes qui le demandaient. Je pense que s’il n’y a pas un minimum de curiosité de la part de votre interlocuteur, alors c’est (malheureusement) la garantie d’une discussion stérile à venir…
Comment je m’organise au quotidien ?
Comme je l’ai précisé, je suis devenue végétarienne du jour au lendemain. Cela ne m’a posé curieusement aucune difficulté, dans le sens où la viande ne m’a pas du tout manqué. Je dirais que les premiers jours, une petite envie subsistait quand même lorsque je voyais les autres se régaler avec des plats que j’aimais avant. Pourtant, très rapidement, je n’ai plus ressenti aucune envie de manger de la viande et je m’en suis complètement désintéressée.
En société, être végétarienne suppose quelques adaptations, mais je dirais que je m’en accommode bien. Je ne supporte pas l’idée de déranger les autres et je considère que ce n’est pas à eux de faire des efforts. Du coup, lorsque je suis invitée, je demande juste à ce que la viande/poisson soit séparé du reste mais je ne m’attends pas à ce que l’on prépare un plat spécialement pour moi. Je propose également souvent des idées si l’on me le demande.
Au restaurant, je trouve qu’il est également assez facile d’être végétarien. Si l’on oublie les restaurants typiquement français, dont les cartes semblent oublier l’existence des plats de légumes, beaucoup de restaurants proposent quelques plats végétariens : notamment dans les crêperies, pizzerias, restaurants indiens ou libanais, certains restaurants asiatiques… Et puis avec le temps, j’ai appris à demander une assiette végétarienne lorsque je ne trouvais pas mon bonheur sur la carte : il faut oser ! Après tout, c’est quand même le métier des restaurateurs de s’adapter, dans la mesure du possible, à leurs clients…
Enfin, à la maison, je peux acheter ce que bon me semble et ainsi m’amuser avec de la cuisine végétale, parfois atypique, sans risquer les remarques. Si, au début de ma relation avec mon chéri omnivore, j’ai tenu à le laisser manger exactement ce qu’il veut chez moi, nous avons progressivement opéré une transition vers une cuisine végétarienne exclusive lorsque nous avons emménagé ensemble. Plus simple, plus convivial, moins contraignant… Et monsieur n’y voit aucun inconvénient, au contraire.
Le végétarisme et la santé
C’est maintenant largement reconnu, une alimentation végétarienne ou végétalienne bien conduite est tout à fait compatible avec une bonne santé et ce, quel que soit le stade de vie. Elles apportent même de nombreux bienfaits et préviennent l’apparition de certaines maladies, notamment cardio-vasculaires. La santé est d’ailleurs une des raisons qui m’ont poussée à continuer sur ma lancée, même si le souhait de ne pas nuire aux animaux reste évidemment ma motivation première.
Pourtant, adopter un régime végétarien ne doit pas être une excuse pour manger n’importe quoi. La junk food végétarienne existe et je dois dire que mes premières années de vie étudiante n’ont pas vraiment été marquées par une hygiène de vie exemplaire ! Néanmoins, pendant ces dix années, j’ai fait de temps en temps des bilans sanguins pour m’assurer que tout allait bien et ceux-ci ont toujours été bons. Les médecins que j’ai côtoyés ne se sont jamais opposés à mon régime alimentaire et je ne me suis jamais sentie inquiète par rapport à ma santé.
Aujourd’hui, mon alimentation est beaucoup plus saine et variée. Je consomme énormément de fruits et de légumes mais également des oléagineux, graines, céréales complètes… et j’ai vraiment l’impression d’être en accord avec les besoins de mon corps. A côté de ça, je suis sportive, je mange des quantités astronomiques de nourriture sans que cela se ressente sur la balance et le moral est au beau fixe. A aucun moment mon régime alimentaire ne m’a limitée dans mes activités du quotidien : cela fait partie de moi et je n’y pense même plus.
Et le végétalisme ?
Ah, je vois venir de loin avec leurs gros sabots les premiers pointilleux qui vont me pointer du doigt en me disant que je n’en fais « pas assez » et que si j’aimais vraiment les animaux, je devrais être végane. Pour tout vous dire, la question du végétalisme m’a traversé de nombreuses fois l’esprit. Je me suis demandé si effectivement, ma démarche ne pourrait pas être un peu plus aboutie. Ou si je n’étais pas un peu hypocrite, notamment envers moi-même.
C’est vrai qu’indirectement, la consommation de produits animaux revient finalement à cautionner le circuit de l’élevage tel qu’il existe actuellement. C’est vrai également qu’un animal qui aura été utilisé dans sa vie dans le seul but de fournir des œufs ou du lait finira sa vie à l’abattoir, même s’il n’arrivera pas dans mon assiette. Je ne suis pas farouchement opposée à l’utilisation et à l’élevage des animaux parce que je sais que cela peut se faire dans le respect du bien-être animal. Le problème, c’est qu’aujourd’hui on est dans une spirale infernale de production maximale, avec un renouvellement très rapide des effectifs et l’envoi à l’abattoir de jeunes animaux encore en bonne santé.
Sachant cela, je me suis efforcée de limiter au maximum ma consommation de produits animaux. A la maison, mon alimentation est pratiquement végétalienne. Je n’achète plus de lait du tout, rarement du fromage et les seuls œufs que je consomme encore sont ceux des poules de mes beaux-parents (qui vivent en plein air et vont très bien). Je change progressivement mes habitudes et évolue à mon rythme, à mesure que mes réflexions changent.
Eh oui, je ne suis pas parfaite. Encore une fois, je pense que montrer du doigt et dénigrer l’autre en critiquant son régime alimentaire ou ses habitudes de consommation est la meilleure façon d’avoir l’effet inverse à celui recherché. En France (et certainement ailleurs), j’ai l’impression que beaucoup sont viscéralement attachés aux plats omnivores traditionnels. Sur un sujet aussi intime que l’alimentation, il est prudent d’utiliser des pincettes !
Le mot de la fin
J’aurais encore tant à dire mais j’ai déjà été très bavarde. J’espère avoir pu vous montrer au travers de cet article que devenir végétarien, ce n’est pas compliqué et tout à fait compatible avec une bonne santé et une vie sociale épanouie. En tous cas, je serais ravie d’échanger avec vous sur le sujet !
Je terminerai en précisant que la cause animale est loin d’être la seule raison d’adopter un régime végétarien : d’un point de vue environnemental, la production de viande est très polluante, est la première cause de déforestation et est très gourmande en eau. Peut-être une piste de réflexion si l’idée de manger végétarien vous a déjà traversé l’esprit ?
Manon
J’ai trouvé ton article très intéressant et complet ! Je suis d’accord avec ton conseil de laisser les gens venir vers nous s’ils ont des questions, je trouve que c’est de cette façon qu’ils sont le plus « réceptifs » à nos idées.
Belle fin de journée ! )
Rhapsody in Green
Merci beaucoup ! Bonne soirée à toi !
Vikie
Alàlàlàlà le mot de la fin … j’ai lu l’article en entier et pourtant à la fin j’ai lu le mot de la faim…. ça m’a tellement choqué que je me suis à nouveau concentrée pour lire ^^ …. ok je viens de terminer une séance de sport un peu rude et du coup j’ai un appétit d’ogre…
Ton article est intéressant, et tu me fait penser à la fille d’une amie qui à 6 ans se demande ce qu’est le véganisme… c’est moi qui lui ait expliqué (car je connais la différence ^^) et elle a été très intéressée. Elle m’a demandé si j’avais arrêté de manger de la viande. Non, j’aime ça personnellement et je ne compte pas m’arrêter…oh après mon budget ne me permet pas d’en manger tous les jours (si ça rentre dans mon alimentation 4 fois par semaine c’est bien le plus…). Par contre, pour tout ce que je consomme, je fais en sorte que ça soit de qualité. Pas d’ingrédient zarbi, pas de plats préparés, et pour la viande toujours des labels dont je connais des éleveurs qui en font parti.
Nous avons tous des avis et des envies différentes. Je privilégie le dialogue, et comme tu le dis si bien, il ne faut pas imposer son mode de vie. J’ai quelques connaissances vegan, et nous nous entendons très bien. Et ni d’un coté ni de l’autre il n’y a de discours moralisateur. C’est à mes yeux l meilleur dialogue.
Donc j’aime toujours autant tes articles et ta façon d’aborder les choses, reste fidèle à toi même c’est divinement agréable pour tes lectrices…. sur ce c’est le mot de la faim (je file me préparer le repas ^^)
Rhapsody in Green
Ca me fait rire l’histoire du « mot de la faim » parce que c’est typiquement le genre de tours que mon cerveau peut me jouer quand j’ai vraiment super faim ! En tous cas merci beaucoup d’avoir toujours des commentaires super gentils, ça me fait vraiment plaisir. Je suis comme toi convaincue que vegans et omnivores peuvent tout à fait dialoguer voire cohabiter 😉 bisous (et bon appétit !)
Myrtilla
Coucou ! Comme toujours, un article très intéressant et bien écrit ! J’ai tout lu, j’ai bien aimé aussi en savoir plus sur toi ! 🙂 Personnellement j’aime trop la viande pour ne plus en manger du tout, ainsi que les poissons et fruits de mer. Je sais que c’est « mal », mais pour l’instant je n’arrive pas à faire autrement 🙂
Et mon copain est un omnivore convaincu et je suis sûre que pour rien au monde il arrêterait de manger de la viande ^^ et comme je n’ai pas beaucoup d’idées pour les repas, ça serait difficile de trouver des idées 😛 Par contre je suis intéressée par tes idées de repas végétariennes, j’aime varier mes plats et s’il n’y a pas de viande c’est tant mieux ! 🙂 Bisous !
Rhapsody in Green
Tu sais mon copain à moi est chasseur à la base, donc ce n’était pas gagné 😉 Et pourtant avec un peu d’ouverture d’esprit, on arrive à faire évoluer les mentalités ! Bon, il est toujours omnivore à l’extérieur de la maison, mais il a déjà bien diminué sa consommation de viande donc je trouve ça chouette. Pour les idées de repas veggie, je vais essayer d’en poster un peu plus souvent ! Sinon je te rassure je ne suis pas toujours trèèès inspirée donc j’aime bien m’aider de beaux bouquins de cuisine. En vrac quelques recettes faciles et végétariennes : taboulé de quinoa, frites de patates douces, risotto végétarien aux asperges et/ou champignons, cake salé tomates séchées/olives/feta… Bisous !
Emy Jolie
Hello ! Bravo pour cet article très très très intéressant 🙂
Je suis impressionnée par ton engouement pour la cause animale dès ton plus jeune âge 🙂
Plus je me renseigne et je m’ouvre au végétarisme au fil de mes lectures plus je me dis que finalement c’est faisable. Je pense que petit à petit ça viendra. J’aimerai d’abord réduire ma consommation de viande. Chaque chose en son temps 🙂
Bises!
Rhapsody in Green
Merci beaucoup ! Y aller par étapes est tout à fait possible aussi, si c’est une « cause » qui te tient à coeur, je suis sûre que tu vas y arriver 🙂 Le tout c’est d’être en accord avec soi-même ! Bisous
Laura - Never Without My Lipstick
Hello !
Merci pour ton article !
Je suis dans une transition pour devenir végétarienne pour les même raison que les tiennes. J’ai arrêter les charcuteries et viandes rouges, je déteste le poissons donc sa va de se côté et j’essaye de ne manger que la viande blanche mais depuis une semaine, je ne ressent plus le besoins d’en manger.
Tout comme toi, ma famille l’accepte sans trop l’accepter. C’est surtout ma maman qui s’inquiète à cause de gros problème de santé que j’ai pu avoir en étant petite ( de l’anémie et des carences alimentaires) et le retour de l’Angleterre avec 10kg de moins sur la balance à causes du stress et de la santé lui fait peur.
J’essaye de me renseigner sur des aliments qui pourraient compenser l’apport en fer ( j’adore les lentilles ^^) et en protéines mais je suis sur qu’il y en a, la preuve avec ton témoignage 🙂
J’ai vécu les critique car comme toi je suis gaga d’animaux, d’ailleurs mes 3 frimousse sont en liberté dan la maison h24, ce qui étonne toujours les gens qui voient 2 cochons d’indes et un lapin qui gambadent tranquillement ^^
D’ailleurs depuis petite, je n’ai jamais voulu manger de viande de cheval. En pratiquant l’équitation, je refusais systématiquement de passer devant le rayon chevaline des grandes surfaces, ce qui faisais bien rire mon entourage qui me narguait bien souvent en ne comprenant pas mon choix.
Je te remercie tellement pour ton témoignage, C’est des personnes comme toi qui me rassure dans mon choix ! 🙂
Bisous et bonne journée !
Rhapsody in Green
Coucou Laura ! Merci pour ton témoignage (et désolée pour ma réponse tardive…)
Ne t’inquiète pas, je te confirme que tu peux trouver tout ce dont tu as besoin avec une alimentation végétarienne. Parfois ça passe mieux avec les proches quand tu opères une transition progressive, comme tu le fais. En tous cas j’ai souri en imaginant tes petits animaux se balader partout chez toi, c’est trop chou ! Bisous !
Sarah EtCetera
Merci beaucoup pour cet article très intéressant, qui véhicule un message de tolérance très important à mon sens. Le dialogue est primordial dans cette situation (comme dans de nombreuses autres) et il ne faut pas oublier que l’écoute doit se faire dans les deux sens, même si ce n’est pas toujours facile, notamment quand on se retrouve confronté à des personnes très fermées.
Pour ma part, je ne suis pas végétarienne. Je ne mange plus de viande et j’ai fait ce choix par goût plus que par conviction : au départ je me suis rendue compte que la viande (rouge notamment) était bien trop présente dans notre régime alimentaire occidental et que cela pouvait avoir des effets néfastes sur la santé. J’ai donc arrêté de manger de la viande et me suis rendue compte que les alternatives végétariennes me plaisaient finalement souvent beaucoup plus ! Je consomme toujours du poisson, même si c’est assez occasionnel parce que j’aime ça et que cela me permet aussi d’être plus à l’aise en société. Je ne sais pas vraiment comment je vais évoluer sur ce point, je laisse faire les choses, j’essaie de faire des choix qui restent en accord avec mes convictions.
Belle journée !
Rhapsody in Green
Hello Sarah ! Je suis tout à fait d’accord avec toi sur les effets néfastes de la viande rouge. On est passés en une cinquantaine d’années d’une consommation hebdomadaire à une consommation pratiquement bi-quotidienne, non sans conséquences.
Pour le poisson, c’est vrai qu’en société, ça passe un peu mieux, mais ça reste quand même beaucoup plus « simple » d’être végétarien plutôt que végétalien vis à vis des autres. A toi de voir ce qui te convient le mieux. Dans tous les cas il n’y a aucune obligation, il faut que tu sois en accord avec tes principes, peu importe si les autres font différemment ! Bisous
elodie
Ton article est très intéressant, ma fille de 10 ans a pris la décision depuis quelques mois de devenir végétarienne, elle a une grande volonté, un caractère bien trempé qui lui permettra d’affronter les objections des autres, je l’accompagne et la soutien du mieux possible dans ses choix, même si son papa et surtout ses grands parents (merci le décalage de génération) font tout pour qu’elle reprenne une autre alimentation. Du coup petit à petit je m’y suis mise moi aussi et le papa et le frère, bien que non végétariens, découvrent un peu forcés parfois les repas sans viande.
Rhapsody in Green
Coucou !
Eh beh, ta fille sait ce qu’elle veut 😉 C’est sûr que c’est toujours très délicat quand ça vient d’un enfant, vis à vis de la famille… Je ne sais pas comment mes propres parents auraient réagi si j’avais refusé catégoriquement la viande en étant petite. Ils auraient certainement essayé de me convaincre pendant un moment… Laisse le temps à ta famille de s’adapter, je suis sûre que si ta fille continue dans cette voie bientôt on la laissera tranquille avec ses choix. Merci pour ton message en tous cas et désolée de la réponse tardive !
ifeelblue
J’ai beaucoup aimé ce bilan, je m’approche moi aussi des 10 ans de végétarisme et je partage ton avis sur bien des choses, notamment les relations avec les autres et le fait de ne pas chercher à imposer son point de vue, se contenter de répondre aux questions des curieux et passer outre les diverses provocations de gens pas très bien intentionnés… 😉
Je trouve aussi que les mentalités ont beaucoup évolué ces dernières années. Par exemple quand j’annonce à des médecins que ma fille (1 an) est végétarienne comme sa maman, je m’attends toujours à des réactions de rejet, à ce qu’on me fasse un sermon etc. Mais ça n’est encore jamais arrivé 🙂
Rhapsody in Green
Merci pour ton commentaire 🙂 (et je m’excuse de ma réponse qui a beaucoup tardé !)
Je suis d’accord avec toi, les mentalités ont beaucoup changé et cela me fait vraiment plaisir. De toute façon je pense que d’ici une dizaine d’années, on va vraiment finir par rencontrer un problème majeur d’un point de vue économique et environnemental… et on ne pourra plus consommer à l’excès de la viande et du poisson. En tous cas je pense que je ferai comme toi le choix d’une alimentation végétarienne pour mes enfants à la maison, en leur laissant la possibilité de manger ce qu’ils veulent en dehors. Bisous
Leslie - Tache de Rousseur
Ton article est très intéressant et agréable à lire 🙂 Je ne suis végétarienne que depuis 4/5 ans et souvent je me demande pourquoi l’idée ne m’est pas venue plus tôt… Comme toi j’ai toujours refusé de manger du chavel (je faisais de l’équitation et manger un cheval aurait été comme manger mon chat) et une fois vers 10 ans après avoir nourrit des agneaux au biberon lors d’un séjour à la campagne j’avais refusé de mnger des côtelettes d’agneau pendant plusieurs mois… mais ça m’était passé. Je pense que le moule social et culturel est très fort en France et que la viande a vraiment une part importante au niveau du repas et du partage. C’est vrai que beaucoup se sentent attaqués mais je trouve que les mentalités évoluent en bien. Je connais de plus en plus de personnes qui deviennent végétariennes dans mon entourage et ça me fait chaud au coeur.
Rhapsody in Green
Merci Leslie ! Je suis tout à fait d’accord avec toi, le côté culturel de la consommation de viande est tellement ancré dans nos moeurs que tu devrais limiter t’excuser de ne pas faire comme les autres. Mais peu importe, je pense que d’ici 20, 30 ans… la situation aura encore beaucoup évolué et les mentalités seront certainement très différentes. Je l’espère en tous cas ! Bisous
Laurence - Greenola
Coucou Astrid,
J’ai pris beaucoup de plaisir à te lire, j’adore comprendre le cheminement et l’évolution des autres, d’autant plus sur le sujet du végétarisme qui me fait de plus en plus réfléchir ces derniers mois.
C’est marrant car ton parcours me fait penser à mon fils, à 6 ans il commence à poser beaucoup de questions sur ce qui est dans son assiette, et sur le fait que le morceau de viande a engendré la mort d’un animal. Lui qui les adore, je vois que ça lui pose problème et je l’accompagnerai dans ce sens s’il ne souhaite plus en manger. On consomme encore de la viande et/ou du poisson 1 à 2 fois par semaine, mais plus je maîtrise la cuisine végétale et plus je sens que ce serait possible de s’en passer complètement (à part mon homme pour qui c’est plus difficile !). Ça prend du temps car ma motivation est plus environnementale (et qu’on part de loin, on adore la viande et on en mangeait beaucoup), mais aujourd’hui je me dis « why not » ?
Merci en tout cas pour ton retour d’expérience, ça aide à y voir plus clair pour celles et ceux qui aimeraient « franchir le pas ».
Rhapsody in Green
Coucou Laurence !
Merci pour ton témoignage et désolée pour ma réponse trèèèès tardive. Je trouve complètement normal que les enfants posent des questions sur le contenu de leur assiette, c’est vrai que vu que le bout de viande est complètement « détaché » de l’animal derrière, le lien entre les deux n’est pas forcément évident à faire. En tous cas bravo pour ta démarche de réduction de viande, c’est déjà un premier pas 🙂 Et puis je te rassure, moi aussi j’aimais beaucoup la viande, mais je me rends compte que je m’en passe très bien. Bonne journée, bisous !
Élodie
Salut Astrid, et merci pour ce super article très complet !
Tu es bien la preuve que le végétarisme n’est pas synonyme de pertes de force, bien au contraire, on se sent mieux et la pratique du sport n’est pas du tout incompatible !
Pour moi c’est tout récent, je ne mange plus de viande depuis 1 mois, mais j’en vois déjà les bienfaits.
Bonne continuation 🙂
Rhapsody in Green
Super si tu te sens déjà mieux en étant végétarienne ! Pour ma part, je n’envisage tellement pas de revenir en arrière… En plus j’ai récemment lu que certains sportifs de haut niveau faisait justement le choix de devenir végétalien pour accroître leurs performances sportives (apparemment, c’est prouvé). A méditer 😉 bises !
Linette
Voila plus de 10ans que j’ai considérablement diminué la consommation de viande ainsi que la charcuterie après la perte de mon mari qui lui en consommait beaucoup. C’est par goût et pour ma santé, aussi j’ai remarqué que cela à un impact sur le budget – la viande est chère-. Depuis que je me promène sur les blogs bio et minimaliste je m’instruis pour les recettes qui ne font pas parties de mon éducation ménagère (j’ai 70ans) par contre pour le désencombrement voila très longtemps que j’adoptais ce comportement – j’ai envie de qq chose 1) en ai-je vraiment besoin ? 2) où vais-je le ranger , 3) cela entre-t-il dans le budget , on attend un peu et je n’achète pas !!! L’envie est passée, c’est simple comme tout !! Il n’y a pas d’âge pour évoluer. Bonne continuation
Rhapsody in Green
Bonjour Linette, je suis tout à fait d’accord : il n’y a pas d’âge pour évoluer ! Je fonctionne un peu comme toi pour le désencombrement et me pose les mêmes questions. Cela me permet de ne plus acheter compulsivement et de mieux réfléchir à mes achats. Sans être minimaliste, je pense qu’on gagne beaucoup en évoluant dans un environnement épuré. Bonne journée
Ady
Merci pour ce super article ; j’ai adoré le lire. Tu arrives parfaitement à parler d’un sujet sérieux, mais sans dramatiser le tout ce qui donne envie de changer ! Pour ma part je ne mange quasiment plus de viande (tout du moins je n’en achète plus, et en mange occasionnellement chez les autres) mais tu me donne envie d’aller plus loin dans ma démarche !
Quant aux réflexions autour du thème « tu pourrais en faire plus, mieux », je pense que chaque gestes fais compte. Etre végétarienne c’est toujours ça de plus fait en faveur de nos amis à quatre pattes (ou deux :p). En bref soyons positif sur notre démarche 🙂
Bon dimanche à toi, et encore merci pour avoir partagé ces pensées.
Rhapsody in Green
Merci beaucoup, ton commentaire me fait super plaisir. Je crois aussi que chaque geste compte et je déteste par dessus tout les réflexions du genre « mais il y a des enfants qui meurent de faim, c’est plus important, non ? » (surtout que souvent, les personnes qui ont la critique facile ne bougent pas de leur canapé lol). Bref, tout à fait d’accord avec toi, soyons positifs (et optimistes !) Bisous
Sapphire
Rebonsoir et merci pour cet article super intéressant. Je suis dans la phase ou je commence à me pencher vraiment vers le végétarisme (ma décision de devenir naturopathe dois y jouer aussi!) et je m’aperçois au fil des jours qu’il est assez simple d’éviter la viande animale. Par contre, je n’ai pas encore osé franchir le cap de le présenter à ma famille.. Je le diluerai petit à petit au fil du temps, je pense. 🙂
Rhapsody in Green
Hello ! Super pour ta démarche, tu peux prendre tout le temps qu’il te faut 🙂
Après j’ai l’impression que les naturopathes ne sont pas spécialement « pro » végétarisme de manière générale… Lorsque les blogueuses en parlent par exemple, souvent il ressort qu’il faut quand même consommer des protéines animales. Je ne sais pas trop qu’en penser (mais je ne changerai pas mon mode d’alimentation actuel, ça c’est certain !)
Chocolat à l'Orange
Ton attitude est vraiment remarquable vis-à-vis de tes proches 🙂 ! Je ne suis pas végétarienne, mais ma consommation de viande est très minime. Je n’aime pas le goût. Eh non, désolé, mes raisons ne sont pas aussi glorieuses que les vôtres, en plus que j’adore le poisson. Mais, j’assume :). Pour faire une histoire courte, mon ex avait décidé de devenir végétarien (par principes moraux) du jour au lendemain et m’a, en quelque sorte, forcé la main. J’ai ressenti une énorme pression de sa part (sans parler qu’il faisait son monsieur « je-sais-tout-mieux-que-tout-le-monde » ), ce qui était profondément désagréable. Je ne dévalorise aucunement son geste envers les animaux, qui est très noble. Mais, comme tu le dis si bien, il est préférable de laisser les gens venir à soi et ne pas leur imposer les choses. Mon ex se fichait complètement que ce changement soit difficile pour mon corps, qui était en carence de tout (déjà que je n’ai pas une santé de fer !), car je n’y connaissais pas grand-chose et ne savais pas comment combler ces manques. Bref, aujourd’hui j’essaie de faire attention à mon alimentation et évite au maximum la viande. Je ne bois plus de lait de vache ! Je regarde toujours si mes cosmétiques sont « cruelty free ». Ce ne sont que des petits gestes, comparés aux végétariens(nes), mais c’est toujours ça 🙂 ! Ton article était vraiment intéressant et c’est inspirant de voir que tu es végétarienne depuis aussi longtemps et en bonne santé !
Rhapsody in Green
J’imagine en effet que cela a dû être très désagréable d’avoir l’impression de devoir te justifier auprès de ton ex. J’essaie de mon côté de ne pas trop faire « pression » sur mon chéri, même si j’aimerais bien sûr qu’il ait le même déclic que moi. Un jour, peut-être… En attendant, notre alimentation à la maison est déjà 100% végétarienne, c’est déjà top !
Morgane
Hello ! super article je l’ai trouvé vraiment très juste. Ça date un peu mais j’ai connu ton blog récemment et j’apprécie beaucoup ton ouverture d’esprit quand à la cohabitation végétalien / omnivore. Quant à ton parcours il me fait vraiment penser au miens, j’ai d’abord arrêté la viande et le poisson puis les oeufs, le fromage au fur et à mesure mais j’en prenais encore de temps en temps. C’est une démarche plus sensée qui en plus évite les mauvaises surprises :))
As- tu vu une différence quand tu es devenue végétarienne globalement au niveau santé ?
Rhapsody in Green
Coucou Morgane, merci pour ton message ! Et bravo pour ton cheminement. Effectivement l’ouverture d’esprit est nécessaire 🙂 De mon côté, je n’ai jamais cherché à « convertir » qui que ce soit, même si cela me fait plaisir que le végétarisme intéresse de plus en plus de monde. Niveau santé honnêtement je ne peux pas te répondre car cela fait tellement longtemps que j’ai éliminé la viande que je n’ai plus de point de comparaison. Par contre j’ai fait de nombreuses analyses sanguines depuis mes débuts et tout va bien ! Je dois faire attention à mes apports en fer, mais le problème réside plutôt dans ma pratique sportive assez intensive et mes règles abondantes. Au plaisir de te lire !
Maya
Article très intéressant. J’ai longtemps travaillé dans une agence de communication eco responsable, cela m’a beaucoup appris. Je n’opte plus que pour des solutions naturelles et non d’origine animale !