Récemment, j’ai déménagé, avec cette fois la ferme intention de m’installer pour quelque temps. Les galères des déménagements, je pense que tout le monde y a déjà été confronté un jour. Pour ma part, je crois que celui-ci a clairement changé quelque chose dans ma façon d’aborder mes besoins, mes possessions, les essentiels à mon bien-être. En faisant l’inventaire de tout ce que je possédais (et de tout ce que nous possédions à deux avec mon amoureux), j’ai ressenti un besoin presque vital de désencombrer et de faire de la place autour de moi.
Faire le tri lorsque l’on déménage, c’est normal et c’est même logique. Mais là, je ne pouvais pas me contenter d’un simple tri : il fallait qu’une petite tornade chamboule complètement mes habitudes pour que je puisse à nouveau respirer. Avec cet article, je vous détaille les étapes que j’ai suivies et comment je me rapproche tout doucement d’une vie plus simple.
Pourquoi désencombrer ?
En septembre dernier, j’ai emménagé dans l’appartement de Guillaume. Je ne devais y rester que 3 ou 4 mois, le temps que mon CDD se termine et que je puisse retrouver un travail. Je ne pensais pas m’installer mais finalement, mon contrat a été prolongé sur plusieurs mois, sans pour autant se transformer en CDI. L’appartement, trop petit pour deux adultes, a vite montré ses limites. Au lieu d’être un lieu confortable, dans lequel on se sent bien, il s’est avéré être un véritable bazar, hostile et trop encombré. Je n’attendais qu’une chose : pouvoir déménager dans un espace plus grand.
Sauf que je ne faisais que repousser le problème. Vivre dans un petit espace a certes l’avantage de nous apprendre à ranger et à ne pas acheter trop de choses inutiles mais j’avais besoin d’un déclic. Et celui-ci s’est fait tout naturellement lorsque je me suis rendue compte du temps et de l’énergie que je gaspillais à essayer de maintenir tout cela en ordre. Désencombrer s’est avéré être salutaire, à plusieurs niveaux :
- Un gain de temps : avez-vous déjà remarqué à quel point faire le ménage est plus facile lorsqu’il n’y a pas des dizaines d’objets à épousseter, des câbles qui trainent par terre, trop de meubles à déplacer… ? Le rangement de la maison est également beaucoup plus simple lorsque l’on possède moins de choses. Passer moins de temps sur les corvées domestiques permet de se dégager du temps pour soi, et ça, c’est précieux !
- Des économies : Si l’on désencombre, ce n’est certainement pas pour aller combler ce nouvel espace avec d’autres possessions. Si l’on croit en sa démarche et si on est déterminé à faire quelques changements, alors les envies shopping devaient être relayées au second plan. On vit dans une société où on nous pousse au consumérisme à l’extrême. Les publicités sont très fortes pour nous faire croire qu’acheter (et acheter encore) nous rendra heureux… Mais pour ma part, j’ai de plus en plus envie d’acheter des « expériences » (voyages, sorties, expositions…) plutôt que des objets. Les expériences nous enrichissent, ce sont elles que l’on retient. Les objets peuvent perdre rapidement leur intérêt et devenir un fardeau.
- Une libération de l’esprit : C’est propre à chacun, mais je suis de plus en plus persuadée que l’on gagne en sérénité en vivant dans un environnement épuré. J’ai longtemps été entourée par des dizaines de babioles (offertes, la plupart du temps) mais plus le temps passe et plus j’ai envie de faire de la place. De manière insidieuse, le désordre et l’accumulation de choses génère du stress et de l’insatisfaction. Avec toutes les contrariétés qui sont déjà produites par le travail, les relations conflictuelles, les problèmes d’argent… a-t-on vraiment envie de se compliquer encore plus la vie ?
A chacun de trouver sa source de motivation. Désencombrer demande du courage, de l’énergie et de la persévérance, mais c’est à la portée de tous. Je vous explique dans les grandes lignes comment j’ai procédé.
Comment commencer le désencombrement ?
Si vous n’avez pas fait de tri depuis des années, désencombrer peut paraître insurmontable. Souvent, on ne sait pas par où commencer… Je vous conseille de choisir une catégorie d’objets et de ne vous concentrer que là dessus dans un premier temps.
Le dressing
Pour ma part, je me suis attaquée d’abord au contenu de mon dressing. Même si j’avais déjà donné beaucoup d’habits à chaque déménagement, il me restait beaucoup de travail à faire.
J’ai entendu parler du concept de « capsule wardrobe » il y a quelques temps et j’ai tout de suite été séduite. Si le terme ne vous parle pas, sachez qu’il s’agit d’épurer au maximum son dressing, en choisissant un nombre de pièces restreint, intemporelles, très faciles à assortir les unes aux autres.
Je ne suis pas encore capable de me contenter du strict minimum au niveau de mes habits – j’en suis même très loin. Cela dit, j’ai quand même effectué le plus gros tri de ma vie en suivant quelques étapes :
- Tout sortir des placards : J’ai posé absolument tous mes habits sur le lit. Rien qu’en les voyant tous accumulés les uns sur les autres, je me suis rendue compte de l’urgence (et de l’absurdité de posséder autant de choses).
- Réessayer chaque habit un à un : J’ai joué le jeu, même avec mes tee-shirts préférés, que je porte tout le temps. Cela permet de redécouvrir certains vêtements, d’essayer de les associer à d’autres, de vérifier qu’ils sont encore en bon état.
- Les trier : J’ai fait trois piles. « Je garde », « je donne/vends », « à voir ». Pour cette dernière pile, j’ai essayé d’y mettre le minimum d’habits. Je n’ai ensuite gardé que ceux que j’avais portés plusieurs fois l’année passée ou bien ceux qui avaient une fonction particulière (une robe de soirée par exemple). J’ai mis dans la pile « à donner » tout le reste. Bien sûr, pour effectuer un vrai tri, j’ai essayé de supprimer les habits en doublon, trop originaux ou même ceux qui ont été offerts mais qui ne me plaisaient pas vraiment.
✘ Les difficultés que j’ai rencontrées : Le problème, c’est que j’utilisais déjà presque tout le contenu de mon dressing. Je ne portais pas chaque habit à la même fréquence mais globalement, tous avaient été portés au moins une fois l’année passée : comment les départager ? L’autre difficulté a été de me défaire du sentimentalisme. En effet, beaucoup de mes habits ont été offerts et j’ai ressenti un peu de culpabilité en m’en séparant. Je m’en suis détachée en m’en rendant compte que les habits mis de côté pendant des mois ne me manquaient finalement pas du tout.
La salle de bains
Presque aussi douloureux que le tri des vêtements, le tri des produits de beauté a demandé du temps et des concessions. Je ne vais pas revenir sur les étapes que j’ai suivies, car tout est expliqué sur cet article : 5 astuces pour faire le tri dans ses produits de beauté.
✘ Les difficultés que j’ai rencontrées : Le plus difficile fut de trier mon maquillage, car j’ai accumulé avec les années de beaux produits, de marques assez haut de gamme… mais pas du tout centrées sur le naturel. Mais même avec mon passage au bio, j’ai continué à acheter un peu trop de choses. Des produits respectueux de ma peau et que j’utilise tous, certes… Mais que je ne pourrais raisonnablement pas terminer avant plusieurs années ! Je suis donc face à un dilemme et pour l’instant, ce n’est pas le minimalisme qui l’emporte. Je pense que ce n’est pas grave et qu’il faut rester bienveillant avec soi-même. Enfin, l’autre difficulté réside en mon statut de blogueuse beauté. Pour continuer à faire vivre mon blog, il faut que j’aie des choses à raconter… Et pour l’instant, cela passe en partie par les produits qui occupent ma salle de bains.
La cuisine
C’est en lisant le best-seller Zéro Déchet de Bea Johnson que je me suis rendue compte que ma cuisine avait elle aussi besoin d’un gros tri. Je n’avais jamais réalisé à quel point les accessoires divers et variés, censés nous simplifier la vie, s’accumulaient dans mes placards. En même temps, je suis une cible facile : j’adore manger, j’apprécie cuisiner mais pas y passer des heures… Alors j’ai bien sûr cédé aux sirènes du marketting et j’ai rempli mes placards de gadgets plus ou moins utiles comme des moules aux motifs rigolos, un coupe-pommes, un minuteur, des verrines, des boules à thé, des boîtes en plastique…
Finalement, je me suis rendue compte que sortir, utiliser puis laver le gadget prenait plus de temps que de préparer et couper mes aliments à la main. Qu’utiliser des couverts, des verres ou des cure-dents jetables était tout sauf écologique. Que les robots, machines etc… Prenaient beaucoup de place. Alors j’ai décidé de mettre en commun tout notre matériel de cuisine avec Guillaume et de trier. Voici les quelques grandes lignes que nous avons suivies :
- Tout sortir des placards : Oui, je suis une grande adepte de « on fout tout par terre et ensuite on range tout ». Cette fois, j’ai séparé l’électroménager (plus ou moins encombrant) de la vaisselle et des accessoires.
- Repérer tout ce qui est en double : Vous serez surpris de ce que cachent vos placards… J’ai ainsi pu compter quatre économes, six cuillères en bois, une bonne dizaine de torchons, deux balances, quatre sets de couverts, au moins deux cent cure-dents (!), six planches à découper, trois carafes… Et je m’arrête là sinon vous allez prendre peur.
- Écarter tout ce qui est abîmé : Bols ébréchés, ustensiles rouillés, appareils cassés mais que l’on garde « au cas où »… Si ce qui est défectueux peut être réparé alors mieux vaut s’en occuper tout de suite ou s’en séparer. On sait bien que le « au cas où » ou le « je ferai plus tard » va simplement prolonger le séjour de l’objet au fond d’un tiroir. A nouveau, chacun est différent, mais de mon côté j’ai vraiment préféré repartir de zéro et éliminer toute la vaisselle trop abîmée ou dépareillée (mais encore utilisable) plutôt de garder une impression de fouillis.
- Identifier le superflu : C’est le plus difficile ! Les publicités créent des besoins inutiles et on finit par ne plus savoir ce qui nous est vraiment nécessaire. Un objet utile doit être utilisé fréquemment, apporter un gain de temps et son entretien doit être facile. Si ce n’est pas le cas, posez-vous la question de ce qu’il vous apporte réellement.
- Privilégier les matériaux durables : Écologie et minimalisme ne font pas nécessairement de pair, mais quitte à faire du tri, autant le faire pour de bon et se recentrer sur des objets solides, durables dans le temps et dans des matières non toxiques. Autant que possible, éviter le plastique (polluant, peu solide), le teflon et l’aluminium et choisir plutôt l’inox, le bambou, le verre ou la fonte.
Pour vous donner une idée de tout ce que j’ai écarté, voici la liste de certains objets qui n’ont pas survécu à mon tri :
– Coussins de chaise (ok, c’est décoratif… mais ça se salit vite et c’est difficile à nettoyer)
– Sets de table (même chose)
– Nappes (un simple coup d’éponge sur la table, ça va plus vite)
– Tous mes bocaux/tupperware en plastique
– Le grille-pains (le four suffit largement)
– Le cuit-vapeur (mon autocuiseur à riz remplit déjà cette fonction)
– Le grille-paninis
– Les saladiers en plastique
– Les moules rigolos
– Les mugs dépareillés
– Plusieurs boîtes de rangement
– Tout ce qui est en double/triple/… exemplaire
– Les pinces pour fermer les sachets
– Le robot mixer (mon blender suffit)
– La bouilloire en plastique (vive l’inox !)
– Un porte-bouteilles
– Un presse-citron manuel
– …
✘ Les difficultés que j’ai rencontrées : Accepter de se séparer de certains jolis objets qui ne servent pas du tout. Accepter également de donner ou vendre des objets encore un bon état juste pour retrouver une cuisine plus harmonieuse et plus saine. Globalement, le tri de la cuisine n’a pas été le plus éprouvant car j’avais mis moins de sentiments dans mes objets.
Les objets de décoration
On a tendance à s’attacher aux objets qui nous entourent. Souvent, ceux-ci retracent une histoire ou bien sont le témoin de l’affection que vous porte la personne qui vous les a offerts. Pourtant, en s’accumulant, ils peuvent devenir un fardeau. En obstruant l’espace, en nécessitant du temps pour être nettoyés…
Je n’ai malheureusement pas de méthode particulière à vous proposer pour faire le tri parmi vos objets de décoration. Par définition, ils ne servent qu’à embellir une pièce et n’ont pas de réelle utilité.
Pour les trier tout de même, on peut ne sélectionner que 3-4 objets qui se fondent harmonieusement dans une pièce et la rendent plus agréable à vivre et à regarder. Si l’objet en question n’apporte rien à la décoration et qu’il l’alourdit, alors il faut peut-être songer à s’en séparer. Il ne faut pas avoir peur de ne pas garder des objets offerts mais qui ne trouvent pas leur place chez-nous. La personne à l’origine du cadeau ne l’a pas acheté dans le but de vous encombrer et comprendra certainement votre démarche. Enfin, Selon Marie Kondo, il ne faudrait garder que les objets qui nous mettent en joie. Cela peut être une piste de réflexion !
✘ Les difficultés que j’ai rencontrées : Je suis très attachée à mes objets de décoration. La plupart me rappellent mes voyages ou des personnes auxquelles je tiens beaucoup. Je n’ai pas encore réussi à me détacher de mes sentiments et à voir l’objet comme un simple objet, justement. Par ailleurs, la plupart sont de belles pièces, souvent issues de l’artisanat. Mes objets ont vécu, ont voyagé… Je ne possède absolument rien en « toc » ou provenant d’enseignes un peu bas-de-gamme, ce qui me complique la tache. Pour l’instant, je fais le choix de tout conserver auprès de moi et de distribuer au mieux les objets dans les différentes pièces de la maison.
Tout le reste
Trier les possessions appartenant aux catégories précédentes permet déjà de bien désencombrer la maison. Mais il reste tout le reste… et donc, encore beaucoup de travail en amont. Je garde dans un coin de ma tête le minimalisme en ligne de mire et j’ai donc voulu trier encore plus en profondeur.
- Les livres, CD, DVD : A l’heure du numérique, les supports matériels deviennent de moins en moins populaires. Même si je suis attachée à mes livres et à la culture en général, j’ai accepté le fait que l’on pouvait continuer à en profiter et à s’instruire sans faire déborder sa bibliothèque. J’ai donc téléchargé tous mes CD sur l’ordinateur (et les ai donnés ensuite), donné tous les romans que je ne comptais pas relire (environ 90% d’entre eux), continué à découvrir de nouveaux livres grâce à ma liseuse et la bibliothèque municipale et fait le tri dans mes DVD, sachant que Netflix comble largement mes besoins de nouveautés pour l’instant. Je n’ai gardé que mes livres favoris, mes bouquins de cuisine, de « lifestyle » et de développement personnel.
- Les cours : Je n’ai conservé presqu’aucun cours de mon primaire, collège et lycée, ma maman s’étant empressée de se débarrasser de tout ça. Par contre, je possède encore mes cours d’étudiante, que j’ai beaucoup de mal à trier. Même si 90% des cours n’ont pas été reconsultés depuis que je travaille, ils peuvent effectivement presque tous servir au quotidien. Je suis encore en plein dilemme (avec quand même une furieuse envie de balancer les énormes caisses de classeurs tant elles prennent de la place).
- Les papiers : Consultez cette page qui vous indiquera combien de temps conserver papiers et documents. De mon côté, j’ai mis un maximum de choses sur informatique (comme les relevés de banque) afin d’éviter d’encombrer mes tiroirs. Le reste, j’ai jeté. Je ne suis pas une conservatrice dans l’âme.
- Le reste du reste : En fonction de vos habitudes et de vos achats sur les dernières années, vous n’aurez pas les mêmes fonds de tiroir que vos voisins. Gardez juste en tête que tout ce qui est laissé de côté « au cas où » ou tout ce qui n’a pas servi depuis plus d’un an ou deux n’aura certainement aucune utilité pour la suite… Et quand bien même, il est maintenant assez facile de louer un objet pour une utilisation ponctuelle. Est-ce que cela vaut vraiment le coup d’en être propriétaire ?
Ce long article s’achève… ouf. J’espère qu’il vous aura inspirés et vous motivera pour faire un peu (ou beaucoup) de tri chez vous. Pour ma part, je trouve le courant du minimalisme très intéressant et très attirant. Pour autant, je ne suis pas tentée d’aller absolument au bout de la démarche. Je pense qu’il est possible de mener une vie simple, moderne et sans frustrations, sans pour autant réduire toutes ses possessions à l’extrême. Je suis surtout motivée par l’idée de vivre dans un intérieur plus calme, plus épuré et donc plus reposant. Chacun trouvera son propre équilibre.
Fjbeauty
Super ton article ! Justement Je comptais faire un grand vide chez moi (marre du bordel^^’) mais j’ai tellement du mal à jeter les choses ^^ le plus dur c’est de s’y mettre et apres on se sent tellement mieux 🙂
Bisous
Rhapsody in Green
Le plus dur c’est effectivement de commencer 🙂 Au début c’est dur et puis au bout d’un moment tu es pris d’une folie « on balance touuuut » ahah et c’est libérateur à la fin. Bon courage ! 😀
Laurence - Greenola
Hello Astrid,
Très bon article, tu sais que c’est un sujet qui m’intéresse 😉 Je prépare mon déménagement aussi, j’ai déjà commencé à trier, c’est une bonne occasion de le faire en profondeur en se demandant « est-ce que j’ai vraiment envie de faire entrer cet objet dans mon nouveau chez-moi ? ».
Ton homme a l’air de jouer le jeu, c’est cool car de mon côté c’est mon plus gros frein !! (surtout pour la cuisine)
Je trouve perso que minimalisme et écologie sont assez liés, car en souhaitant s’entourer d’objets beaux et durables, on s’oriente naturellement vers des matières plus nobles et naturelles (et le désir de minimalisme naît souvent d’une envie de moins gaspiller et de limiter son empreinte). Mais bon en effet, ce n’est pas systématique chez tout le monde 😉
Belle journée
Rhapsody in Green
Coucou Laurence,
Effectivement mon homme est plutôt motivé également pour trier, ce qui m’ôte un gros poids quand même car c’est quand même plus agréable à deux et on prend généralement de meilleures décisions. Bon, évidemment, il n’est pas d’accord pour tout (et notamment pas pour ses 40 paires de chaussettes de sport ahah), mais on a fait un gros boulot quand même !
Je suis d’accord, je trouve aussi qu’écologie et minimaliste devraient aller de pair. Je voulais juste souligner que l’on pouvait être minimaliste… sans être écolo dans l’âme. Je n’ai pas lu le livre de Marie Kondo mais je ne pense pas avoir lu qu’elle avait des convictions écolo 🙂 En tous cas j’ai de plus en plus envie de m’entourer de matières plus « nobles » et plus « durables ». J’ai vraiment eu un déclic en me rendant compte de l’absurdité d’utiliser des objets jetables, des « bidules » en plastique de mauvaise qualité et fragiles etc… Merci pour ton petit mot en tous cas, à bientôt !
Sophie
Super article ! depuis mes lectures de Marie Kondo et Bea Johnson je suis folle de rangement / désencombrement. J’ai rencontré les mêmes difficultés que toi (ça me rassure). Y a encore certaines choses à vider mais comme je ne vis pas seule je dois composer avec les affaires de mon chéri (et ses 800 dvd….). Une chose est sûre : on respire mieux !
Rhapsody in Green
Merci Sophie ! C’est normal de rencontrer des difficultés en rangeant, le contraire serait surprenant 🙂
800 DVD, wahou… Ca c’est de la collection ! Je trouve que tout ce qui a trait à la culture est vraiment difficile à trier car ce sont effectivement de beaux objets, souvent utiles… Mais qui servent combien de fois ? Une fois ou deux ? Bon courage dans ta démarche en tous cas !
Superfici'Elle
Quel courage.
Ahlala Félicitations!! quel boulot!! je vais bien noté tous tes conseils car je dois faire un peu de tri à la maison moi aussi. Autant, dans le dressing ça va, autant dans tout ce qui est produits de beauté/livres c’est difficile.
Mais j’accumule tellement de choses « au cas où », que l’appartement déborde de conneries!
Pour ce début de vacances, j’ai prévu de faire mon dressing et ma chambre (donc mon bureau et ma grande bibliothèque!)
Si j’y arrive, j’aurais mérité mes vacances!!
Bises ma belle
Rhapsody in Green
Oui, c’est un gros boulot… En début de semaine j’ai encore passé plus de 4 heures à trier tous mes cours, mes papiers… Ca m’a épuisée et je suis allée me coucher à 21h (#mamie) 😉
C’est une bonne idée de commencer par le dressing, bon courage ! J’ai accumulé un paquet de trucs aussi pendant des années, ne t’inquiète pas, je crois qu’on est un peu tous pareil au départ. Des bisous
Élodie
Article très intéressant et très inspirant !
Je viens de trouver de quoi occuper mes 8 jours de vacances restants après notre retour du Portugal 😊. C’est absolument vrai, un « home sweet home » ne l’est que si on y respire et on s’y sent bien, un peu de désencombrement permet de retrouver l’essentiel. Les goûts et les besoins changent, pour ma part je me surprend parfois à me dire « mais qi à acheté ce truc? » .. mince c’est moi, et « pourquoi? » … bonne question, sûrement qu’il était bien exposé en rayon ou qu’il a sauté de lui même dans mon panier :). Plus je « grandi » plus j’ai envie de me détacher de tout ça. Le minimalisme est devenu une de mes préoccupations de la maison (mais pas dans mon meuble à chaussures, tout n’est pas si simple ^^).
Rhapsody in Green
D’accord avec toi, les goûts changent… Notamment je l’ai remarqué au niveau de mes goûts vestimentaires, qui se sont affinés avec le temps. Je préfère maintenant des pièces plus classiques et plus sobres 🙂 Pour les chaussures, je te rejoins, ce n’est pas si simple, mais chacun son rythme et ses préoccupations 😀 Bisous
Em
Super article 🙂 Je rejoins totalement ton point de vue, mon déclic a été notre déménagement entre Paris et Londres, où on a fait le choix de se débarrasser de tous nos meubles, déco, fringues ou presque pour ne partir qu’avec 2 valises chacun…. Et la sensation de liberté était tellement intense ! À tel point qu’on n’est pour l’instant plus intéressés par vivre dans des logements qui ne sont pas meublés, pour ne pas s’encombrer… Et rester libre de partir demain si on a envie ! Bon, après avoir passé presque 2 ans à Londres, les deux valises ne suffisent plus et mes cartons arrivent la semaine prochaine à Amsterdam (surtout pour les fringues d’hiver, les manteaux, etc.), mais on a fait un tri radical et on se rend surtout compte que rien ne nous manque, que l’idée de « possession » ne nous rend pas heureux, mais qu’au contraire la sensation de liberté sans attache correspond bien plus à ce qu’on recherche. Et que notre bel appart rempli à Paris ne nous manque pas du tout, et qu’on a beaucoup plus de beaux souvenirs de nos colocs à Londres… Comme quoi 😉
Rhapsody in Green
Merci beaucoup ! J’admire ton parcours, je crois que je ne suis pas encore capable de faire un tel tri mais j’imagine que la liberté gagnée ensuite n’a pas de prix ! Par contre je me rends compte doucement en effet que les possessions ne me rendent pas particulièrement heureuse. C’est un tout, en fait, je ne suis pas forcément attachée à UNE pièce/UN meuble en particulier, mais si l’ensemble me permet de me sentir bien chez moi, alors… Je garde quand même l’essentiel. Bonne continuation en tous cas pour la suite 🙂
Stéphanie
J’ai lu ton post il y a quelques jours et inconsciemment, j’ai du y repenser. J’ai accumulé pas mal de choses au cours de ma vie (même si je n’ai que 29 ans) et ces derniers temps j’avais besoin de faire le vide. En avril j’avais fait un tri dans ma garde-robe car j’avais maigri, hé bien j’en ai refait un hier. Bon je n’ai pas retiré grand-chose mais tout de même, la garde-robe respire ! Cette semaine j’ai trié mes livres. J’adore lire et les gens ont tendance à m’offrir/donner des ouvrages sur un peu tout et rien. Ca fait un joli vide. Et aujourd’hui, j’avais 2 cartons qui traînaient, j’avais le challenge de n’en faire qu’un … et j’ai réussi. Il y a de jolis souvenirs et beaucoup de photos, qui seront à trier plus en profondeur, mais ça fait du bien de se désemcombrer 🙂
Donc je te dis merci ♥
Rhapsody in Green
Oui même après avoir fait un tri il y a même pas quelques mois, j’ai fait comme toi et j’ai re-trié la garde-robe récemment. Eh bien j’ai encore retiré quelques habits, comme quoi ! Je suis contente d’avoir pu être utile en tous cas, bravo pour ton désencombrement !
Julina
Bonjour !
Je suis exactement dans la même situation actuellement (déménagement bientôt, tri depuis quelques mois…) et je suis totalement d’accord sur le côté bien-être psychologique qu’on a à y gagner ! Ça m’a aussi beaucoup fait repenser à consommation de manière globale, si tu souhaites faire un article un jour sur tes bonnes adresses pour trouver des objets du quotidien solides, durables et respectueux de l’environnement, je pense que ça pourrait intéresser du monde. Je cherche, je cherche mais c’est loin d’être facile ! Bises et bonne continuation. Je ne commente jamais mais je suis assidûment ton blog qui fait parti de mes préférés !
Rhapsody in Green
Bonne idée pour l’article sur la « consommation durable », je note 🙂 En tous cas je pense faire un article sur la déco de mon nouveau logement, en expliquant comme j’ai choisi mes meubles etc, ça peut être un début. Merci beaucoup pour ton petit mot en tous cas, ça me fait plaisir ! Bisous !
Pia
Hello! Je te rejoins pour les cours;étant orthophoniste,j’ai besoin de les consulter de temps à autre. Je les ai donc tous retapés à l’ordinateur et scanné les schémas d’anatomie,neuro-anatomie etc…ça prend du temps mais ça m’a permis de jeter mes gros classeurs et de faire une remise à niveau théorique!
Plein de bises!
Rhapsody in Green
J’ai bien pensé également à tout mettre en format numérique mais je dois avoir 10000 pages de cours (ou peut-être plus, aucune idée en fait). En gros quand je mets tous mes classeurs et documents les uns sur les autres, j’arrive à une pile de plus de 1,60m de hauteur. Donc je suis découragée d’avance 😀 J’en ai viré une partie quand même, mais pour l’instant une bonne partie est encore dans mes placards… Je n’ai pas encore de solution. Merci pour l’astuce quand même, je m’en servirai pour les futurs documents 😉
Pia
Je comprends, j’étais dans la même situation au niveau du volume (nos études sont de 5 ans en fac de médecine et j’avais deux ans d’études autres avant), il faut juste trouver le courage! Belle journée!
The MarSienne
Le minimalisme est aussi un sujet qui m’intéresse depuis quelques années. J’avais d’ailleurs commencé à lire le livre de Marie Kondo… et j’ai eu un incendie dans mon appartement qui a tout ravagé. Autant dire que je n’ai plus eu besoin de lire la fin du livre car le tri a été radical. A part quelques rares affaires qui ont pu être sauvé, j’ai du tout racheté. Mais le truc, c’est que justement je n’ai pas tout racheté. Mes 400 CD, mes 40 DVD, ma bibliothèque entière de livres, des affaires de cuisine en double, mes papiers et autre supports de cours. Ça je ne regrette pas tellement de ne plus les avoir car je n’ai pas eu à me poser la question et me torturer l’esprit pour m’en débarrasser. Par contre, les photos, les bijoux (dont certains de famille) et certains vêtements (j’avais commencé à me faire une capsule wardrobe avant l’incendie) je regrette un peu. Cependant, je me suis rendue compte que passé le deuil de ses affaires, les souvenirs sont dans la tête et qu’on arrive très bien à vivre sans ces objets et que j’ai encore beaucoup d’années pour en acquérir des nouveaux qui deviendront des coups de cœur.
Rhapsody in Green
Quelle horreur pour l’incendie… J’espère que tu as pu surmonter cette épreuve, je n’ose pas imaginer ma réaction si toutes mes affaires partaient en fumée :/ Je pense qu’en effet, on finit par faire le deuil, mais c’est quand même radical. Tu as raison de voir le côté positif des choses 🙂 Courage ! Bisous
Pomme coing
Bonjour! Comme je partage tout ca! J’ai eu les meme difficultés, le livre de Marie Kondo m’a aidée pour ce qui est de l’attachement sentimental. Chez nous on s’y est mis il y a deux ans, avec une famille nombreuse… J’espère ainsi que mes enfants grandiront dans le confort du minimlisme!
Bel été chez toi !
Rhapsody in Green
Joli projet que de transmettre ces valeurs à tes enfants 🙂 Justement, je suis en plein dans la partie « famille/enfants » du bouquin Zéro Déchet et je trouve le point de vue de l’auteur intéressant. Bonne journée !
parisia71
Bonjour ! Un grand merci pour cet article car je vis actuellement cette grande problématique du désencombrement, suite à des travaux de rénovation épurée de mon habitation. Tout est devenu blanc alors le besoin de simplicité et d’espace se fait sentir intensément. Ton expérience, tes idées, ta motivation vont grandement m’inspirer. Tout comme ton blog que j’ai découvert il y a peu de temps : je ne pars pas en vacances cet été mais explorer et découvrir ton blog me permet de m’évader dans une bulle naturelle et apaisante. C’est un beau bijou que ce blog : tes articles life style et cuisine (je suis en transition végétarienne) m’intéressent plus particulièrement . Merci pour tout ce partage …
Rhapsody in Green
Bonjour ! Ravie que l’article t’ait plu. Je suis très touchée par tes gentils compliments. Bienvenue par ici 🙂
Mon doux cactus
Je suis moi-même passée par une grosse étape désencombrement, et même si ça prend du temps (merci l’accumulation…) ça fait un bien fou une fois terminée.
Le pire c’est que dans ce grand ménage j’ai retrouvé des objets dont j’avais oublié l’existence, comme quoi on achète beaucoup trop… Et finalement un rien nous est utile.
Rhapsody in Green
Idem pour les objets oubliés… J’avais tendance à les glisser dans des « boîtes à souvenirs » mais je me suis rendue compte que je ne pensais jamais à les rouvrir. J’avais même gardé des dizaines de tickets de cinéma, pour réaliser des années après que l’encre avait complètement disparu ! Tout a fini à la poubelle lol.
Mon doux cactus
Ah oui ! Les fameux tickets de cinéma ! Je suis passée par là aussi 🙂 Finalement on est tous pareils…On accumule on accumule pour mieux vider après.
dem g
désencombrer avant un déménagement va être tout aussi important ^^et je suis assez d’accord avec vous sur l’ensemble de l’article ^^
Débarras 93
Se débarrasser de ces biens qu’on estime être un surplus n’est pas toujours évident, surtout qu’on a tendance à grandir avec la mentalité de « je le garde au cas où ça me servira plus tard », alors quand on se décide à faire un grand renouveau on finit souvent par abandonner en cour de route.
C’est à ce moment que l’intervention des professionnels du débarras est nécessaire. Certains proposent divers services à savoir le tri, la récupération des biens et le nettoyage.