Je n’arrive pas à croire que le temps soit passé si vite ! J’ai l’impression que j’écrivais le premier article de la série « courir en fonction des saisons » il y a peu de temps. Mais je dois bien me rendre à l’évidence : je suis en train de boucler la boucle. En effet, vous pourrez également retrouver les articles suivant sur le même thème :
Courir en automne
Courir en hiver
Courir au printemps
Aujourd’hui, on parle bien sûr de l’été. Oui, l’été qui a mis tant de temps à s’installer et qui fait déjà mine de nous quitter… Cela a beau être ma saison préférée de manière générale, ce n’est pas le cas pour le sport. En tous cas, pas pour la course à pied. En effet, je préfère les températures fraîches pour me dépenser, étant donné que je suis très intolérante aux fortes chaleurs. Pour autant, pas question de se donner des excuses ! Voici quelques conseils pour en profiter quand même et continuer à s’entraîner.
Où et quand courir ?
En été, les journées ont beau être plus longues, on dispose de peu de créneaux disponibles pour aller courir. L’idéal est de cibler le tout début de journée ou bien le début de soirée, afin d’éviter les heures les plus chaudes.
- Le matin : c’est le moment où les températures sont les plus fraîches. On peut mettre le réveil à 6h30-7h pour aller s’entraîner au saut du lit. Attention tout de même de ne pas programmer des séances trop intenses, car courir à jeun ne s’improvise pas.
- Le soir : les températures commencent réellement à baisser à partir de 19-20h, mais il ne faut pas s’attendre à retrouver la fraîcheur du matin. Cela dit, courir le soir alors que le soleil n’est pas encore couché promet de jolies sensations. De mon côté, j’ai plutôt tendance à être une coureuse de fin de journée, mais j’aimerais vraiment apprendre à courir tôt le matin !
Pour que le run soit le plus agréable possible, les zones ombragées sont à privilégier. Les chemins en forêt par exemple sont parfaits pour cela. Les zones polluées, goudronnées, à forte densité de voitures et de passants décupleront l’impression de lourdeur et de chaleur dans l’atmosphère, particulièrement le soir.
Comment s’équiper ?
Un mot d’ordre : légèreté et respirabilité ! La tenue doit permettre l’évacuation de la chaleur, sans gêner le coureur. Même si les températures paraissent un peu fraîches en sortant de chez vous, évitez à tout prix de trop vous couvrir, car on se réchauffe très rapidement. L’attirail de course est certes moins complexe que pour les autres saisons, mais plusieurs combinaisons sont quand même possibles :
- Pour le haut : brassière (éventuellement portée seule, si vous êtes à l’aise), débardeur un peu ample ou tee-shirt technique et respirant (on oublie le coton !) Quoi qu’il arrive, les vêtements ne doivent pas gêner vos mouvements.
- Pour le bas : le short est roi, qu’il soit simple ou doublé d’un cuissard pour éviter les frottements. Les corsaires (taille 3/4 ou qui arrivent au niveau du genou) sont également une option. Attention à bien les choisir de saison, car certains, coupés pour l’hiver, sont particulièrement épais.
- Les accessoires : lunettes de soleil, casquette ou visière peuvent faire la différence et éviter une vilaine insolation.
- La crème solaire : on n’y pense pas forcément lorsque l’on court, mais les rayons UV sont bien là ! Alors on n’oublie pas de se tartiner de crème/fluide/huile solaire (bio, bien sûr) avant de chausser ses baskets.
Bien sûr, n’oubliez pas que les couleurs sombres ont tendance à attirer la chaleur : mieux vaut les éviter autant que possible et mises sur les couleurs claires.
Pour ma part, ma tenue habituelle varie peu : je jongle entre mes shorts Nike avec culotte intégrée et je mets souvent un simple tee-shirt. J’aime beaucoup courir en brassière, mais c’est quelque chose que je ne me permets que lorsque je cours avec mon amoureux. Sans lui, je suis moins à l’aise et moins rassurée face aux passants. C’est très personnel (et dépend un peu de l’environnement dans lequel vous courez). Mieux vaut écouter son intuition et ne pas se forcer.
L’hydratation
S’hydrater est un geste très important en temps normal, mais en été, on ne peut vraiment pas passer à côté. Afin d’éviter la déshydratation (qui peut être source de crampes et de maux de tête), il faut penser à boire avant, pendant et après l’effort.
Une petite astuce consiste à remplir une bouteille d’eau le matin en se levant et de boire par petites gorgées tout le long de la journée. Si comme moi, vous avez du mal à boire régulièrement, rajouter un peu de jus de citron ou de sirop permet de rendre la boisson plus appétante.
Pendant la course, il est toujours plus prudent de prendre une petite quantité d’eau avec soi. En tous cas, dès que la sortie dépasse les 30 minutes, il faut penser à s’équiper. Les marques proposent des tas de solutions pour courir avec de l’eau sans être trop gêné : camelbaks, ceintures porte-bidons et même tee-shirts avec poches spéciales pour les bouteilles.
Ce que je préfère, c’est le camelbak : il en existe des modèles hyper légers, adaptés aux femmes. Je trouve que cela permet une bonne répartition du poids, sans douleurs. L’autre avantage est que l’on peut boire en courant sans risquer de s’étrangler.
Organiser son entraînement pendant l’été
L’été rime souvent avec vacances. Je trouve que c’est l’occasion de lever un peu le pied sur sa pratique. En effet, on enchaîne souvent les entraînements intenses et les courses officielles le reste de l’année, sans s’autoriser de vraie pause. L’été peut être l’occasion de :
- Travailler en endurance : il fait un peu trop chaud pour le sprint, non ? Courir lentement présente de vrais bienfaits et au moins, on continue à s’entraîner quand même.
- Mettre les fractionnés de côté : c’est propre à chacun, mais si vous n’avez pas d’objectif précis en vue, il n’est peut-être pas indispensable d’inclure ces séances (de torture hihi) dans votre emploi du temps. En plus, chaleur et effort intense ne font pas bon ménage : vous risqueriez de ne pas performer comme vous le souhaitez.
- Découvrir de nouveaux endroits : tourisme et running vont très bien ensemble ! Si vous n’avez pas la chance de partir, profitez-en quand même pour changer de vos parcours habituels.
- Essayer le trail : une discipline qui offre de belles sensations, qui sollicite beaucoup les muscles et le souffle mais qui a l’avantage de pouvoir être pratiqué un peu plus au frais (dans les forêts, les montagnes…) En plus, en été, les chemins sont quand même plus pratiquables.
Au bilan, l’été est une saison un peu plus exigeante avec les runners, nécessitant quelques adaptations. A condition de bien choisir son équipement et ses horaires, on peut quand même faire de magnifiques sorties et en profiter au maximum !
C’est vrai que l’été ce n’est pas facile, j’habite dans le sud et ici au pic de l’été courir après 7h-7h30 se révèle impossible et le soir, il fait encore 30°C à minuit de mi juillet à mi aout… Bref ça n’a pas été la saison propice à ma reprise après blessure, j’ai hate que l’automne arrive 🙂
Ohla oui, sous 30°C moi je peux courir un quart d’heure maximum, après je me sens mal. Moi aussi je ne suis pas contre une petite baisse des températures pour recommencer la course à pied, même si j’ai envie de profiter de l’été encore un peu ! 🙂
Coucou Astrid ! Quel joli article ! Je me suis toujours demandé qui te prenait en photo durant tes courses (ton amoureux ?) ou si tu mettais un minuteur ^^
De mon côté je pense que tu l’as remarqué sur Instagram, je profite à fond de me lever tôt le matin pour courir avant qu’il ne fasse trop chaud, car dès 7h-7h30 il fait déjà trop chaud ! Alors oui, je me couche plus tôt (à 22h), le réveil sonne à 5h et je pars de chez moi à 5h45-6h. En ce moment le soleil se lève plus tard, du coup je peux partir aussi à 6h30.
Concernant l’habillement je fais comme toi, mais je ne cours pas seulement avec une brassière, ça me gêne et de toute façon j’ai des amples débardeurs. Zalando propose des chouettes vêtements pour le sport d’ailleurs ! 🙂 Il faut vraiment que je me procure des camelbaks, mais ils sont très chers quand même ! Peut-être pour le jour où je ferai plus que 10km ^^
Bisous !
Coucou !
Alors c’est souvent mon chéri qui me prend en photo en effet, ça me fait gagner beaucoup de temps. En plus avec mon appareil photo je n’ai pas d’écran de contrôle donc ce serait vraiment la galère de me prendre toute seule en train de courir 😉
Pour le camelbak, j’ai eu le mien dans un magasin d’usine, pendant les soldes, du coup j’ai dû le payer 75% moins cher. Est-ce que tu as aussi des magasins d’usine près de chez toi ? C’est le top pour faire des économies. Bisous !
Quel courage !
Courir l’été, j’ai toujours la bonne excuse de la chaleur.
Cette année, je n’ai couru que deux fois en août.
Espérons qu’en 2017 je sois plus performante. 🙂
La boucle est bouclée 🙂 j’ai adoré tes articles de course en fonction de la saison.
Pour ma part, je n’aime pas non plus courir quand il fait trop chaud. D’ailleurs en août j’ai été courir une seule fois (il faut dire aussi que je me suis faite piquer par une abeille au pied, ce qui m’a empêcher de marcher quelques jours). En juillet j’étais un peu plus régulière mais c’était atroce la chaleur. Même en allant courir après 20h, il faisait encore top chaud, et une fois j’ai été courir avant la tombée de la nuit vers 21h et en revenant j’ai failli me prendre une chauve-souris en pleine face ah ah ah.
Pour la brassière, je suis comme toi, je ne me sens pas à l’aise. Et vu que je cours seule (mon amoureux n’aime pas ça), je ne préfère pas. D’ailleurs, même le débardeur je n’aime pas car je préfère avoir les épaules protégée car les coups de soleil sont coriaces à cet endroit.