Saviez-vous que l’air intérieur est huit fois plus pollué que l’air extérieur ? Moi non, et pourtant, nous passons en moyenne 80% de notre temps entre quatre murs. La pollution, c’est quelque chose que tout le monde connaît. On la ressent parfois, mais il est difficile de l’objectiver, notamment en tant que particulier. La plupart des personnes n’ont aucune idée de la qualité de l’air qui circule chez eux. Pourtant, la pollution intérieure n’est pas une fatalité et en adoptant quelques gestes simples, on peut réduire son exposition aux composés gênants. J’ai fait une petite synthèse des informations que j’ai glanées à ce sujet, en espérant que vous serez tout aussi intéressés que moi par la problématique.
Quels sont les polluants de l’air intérieur ?
Ils sont nombreux, avec des conséquences diverses sur la santé. On retrouve notamment :
- Les polluants biologiques : agents infectieux (bactéries, virus), moisissures et allergènes divers (acariens, insectes, plantes…)
- Les particules et fibres : La poussière contient des particules, dont la plupart peuvent être inhalées. Elle contient également de la fumée, des spores, des acariens, des pollens, des fibres… Certaines activités comme le bricolage, le ménage ou la cuisine émettent beaucoup de particules et de fibres, qui restent dans l’air ambiant.
- Les gaz radioactifs : le radon est un gaz radioactif naturel contenu dans le sol et de la roche, classé cancérigène pulmonaire. Il a tendance à s’accumuler dans des pièces où le renouvellement d’air est faible, comme les caves.
- Le tabac : avec plus de 3000 substances dangereuses, la fumée de tabac est très irritante pour les voies respiratoires et les yeux.
- Les polluants chimiques : le monoxyde de carbone (qui se dégage des appareils de chauffage et qui est mortel à forte concentration), les composés organiques volatils (= COV) comme le formaldéhyde, les solvants, hydrocarbures…, le plomb et les phtalates.
Quelles sont les conséquences pour la santé ?
Les effets sur la santé dépendent du type de polluant, des quantités inhalées et des sensibilités individuelles. Ils peuvent se manifestent à court terme avec une gêne ou de l’inconfort respiratoire : toux, crises d’asthme, irritations des yeux et des muqueuses, odeurs incommodantes… Mais bien souvent, les effets se manifestent à long terme, de manière plus insidieuse. Une exposition faible mais prolongée aux polluants d’intérieur augmente le risque de cancers, de maladies respiratoires et de maladies cardiovasculaires.
En France, par exemple, le nombre de personnes allergiques a doublé entre 1980 et 2000 et près de 3,5 millions de personnes souffrent d’asthme (source).
Quelles sont les bonnes pratiques à adopter ?
De petits gestes peuvent changer grandement la donne. Encore faut-il savoir lesquels !
- Aérer : C’est le geste le plus évident, mais prenez-vous bien la peine d’ouvrir vos fenêtre au moins 15 minutes matin ET soir ? C’est en tous cas la meilleure manière de renouveler l’air ambiant et de chasser la pollution.
- Limiter l’exposition aux polluants :
- Pour l’ameublement, préférer le bois brut au contreplaqué
- Choisir des produits d’entretien naturels (fait maison avec quelques ingrédients non nocifs, c’est beaucoup mieux !), notamment en surveillant les labels et les pictogrammes
- Éviter les moquettes dans la maison
- Préférer les textiles naturels
- Entretenir régulièrement tout matériel à combustion
- Ne pas mélanger les toxiques entre eux (exemple : javel + acide = très mauvaise idée)
- Aspirer et nettoyer les sols très régulièrement
- Ne pas suspendre de linge humide dans la chambre
- Éviter les bougies parfumées industrielles et la diffusion d’encens
- Traquer les zones d’humidité, qui favorisent la prolifération de moisissures et d’acariens
- Purifier l’air intérieur : au moyen de dispositifs pour la maison. Il en existe trois grands types : les purificateurs à filtre HEPA, les systèmes photocatalytiques et les systèmes fonctionnant à l’aide de la chaleur. Je vous parle un peu plus bas ce celui que j’ai adopté.
Et les plantes vertes dépolluantes ? Eh bien, c’est avec une certaine déception que j’ai appris qu’elles n’étaient pas suffisamment efficaces. Pire, certaines plantes comme le ficus seraient des nids à allergènes, en raison de l’humidité de la terre en pot, propice au développement des moisissures et acariens. Pas question de se débarrasser de ses plantes vertes pour autant, elles ont heureusement d’autres bienfaits ! (source)
Le purificateur d’air Buldair
On m’a proposé de recevoir le purificateur d’air Buldair, un petit modèle compact qui convient pour des surfaces de 15 m2. Je l’ai tout naturellement installé dans mon salon, qui doit faire à peu près cette surface. C’est également la pièce où je passe le plus de temps, donc l’endroit était tout trouvé.
Buldair fonctionne avec un filtre à particules et un filtre à charbon actif. Il aspire l’air pollué grâce aux 24 ouvertures qui se trouvent sur le côté de l’appareil, le filtre, et le rejette une fois qu’il est purifié. Efficace contre les pollens, les acariens, les poils, les COV et les mauvaises odeurs, il capte les particules à hauteur de plus de 95%.
J’apprécie particulièrement sa discrétion : il se branche sur prise ou bien sur secteur USB (pour une très faible consommation d’électricité) et n’émet pratiquement pas de bruit. A peine un léger vrombissement, auquel je ne fais pas attention. Mais son intérêt principal pour moi, qui suis toujours autant férue d’aromathérapie, c’est de pouvoir diffuser des huiles essentielles. Il suffit de déposer quelques gouttes d’une huile essentielle (ou d’une synergie d’huiles) sur le petit coton diffuseur fourni, de le déposer au centre du Buldair et de le laisser fonctionne normalement.
Notamment, Air Naturel propose quelques synergies d’huiles essentielles intéressantes. J’ai beaucoup aimé celles-ci :
- Air Pur (bio) : à base d’huiles essentielles de citron, de lavandin, de pin, de tea tree, de thym et de ravintsara, il donne une bonne odeur vivifiante et acidulée à la maison
- Au jardin (bio) : une odeur fraîche et végétale, grâce aux huiles essentielles de menthe, d’aneth, de citron, d’origan…
- Sommeil serein (bio) : les huiles essentielles de lavande, d’orange douce, de mandarine et de bois de rose sont propices à la relaxation et à l’endormissement
Je suis donc contente de la découverte : l’appareil allie l’utile à l’agréable, pour une somme plutôt modique (59,90 euros). Bien sûr, il sera trop petit pour les grandes surfaces, mais il conviendra bien aux chambres, aux salles de bain et aux bureaux. C’est mon tout premier essai de purificateur, donc je n’ai pas d’autre point de comparaison. Ne souffrant pas d’allergie ou d’asthme, je n’ai pas vu de différence significative sur mon quotidien… si ce n’est que je prends beaucoup de plaisir à laisser flotter un parfum d’huiles essentielles chez moi !
Pour conclure, je dirais qu’il ne faut pas rentrer dans une paranoïa inutile et dans une logique de tout purifier, assainir, etc. Il y a un juste milieu à trouver, notamment lorsque l’on ne souffre pas de maladie particulière. Bien respirer chez soi doit être une priorité ! Déclarer la guerre à tous les germes possibles et inimaginables n’est pas souhaitable… et c’est (heureusement d’ailleurs) utopique.
Et vous, comment évaluez-vous la qualité de l’air qui circule chez vous ? Possédez-vous déjà un purificateur d’air ?
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Angie - Métro Bureau Dodo
Hello ! Merci pour cet article très intéressant. J’utilisais déjà chez moi un diffuseur d’huiles essentielles avec des huiles purifiantes mais le petit Buldair offre un concept très intéressant avec son filtre à charbon. Je vais regarder ça 🙂 A bientôt !
Rhapsody in Green
Contente que la thématique t’intéresse ! Tu me diras si tu optes pour un purificateur un jour ? 🙂
Mya
Le principe 2 en 1 du purificateur et du diffuseur d’huiles essentielles me plaît beaucoup ! Sûrement un de mes achats à venir… Merci pour cette découverte !
Rhapsody in Green
Oui c’est aussi ce qui m’a plu dans ce purificateur, le concept est chouette !
Lana
Merci pour cette découverte !! J’aimerai tellement me procurer un diffuseur d’huiles essentielles mais je pense que c’est plutot compliqué avec mon chat… Je ne trouve aucune source fiable pouvant indiquer quelles huiles essentielles (ou syergie d’HE) sont inoffensives ou au contraire, contre-indiquées pour les félins. Si tu as un site ou une source plutot rigoureuse, je suis preneuse !!
Bonne journée 🙂
Rhapsody in Green
Bonjour Lana,
Tu as raison de te poser la question par rapport à ton chat, c’est vrai qu’ils sont très sensibles et il ne faut donc pas faire n’importe quoi avec les huiles essentielles. Je te conseille de consulter cet article qui est très intéressant : http://www.aromatherapieveterinaire.com/huiles-essentielles-chez-le-chat/
Bonne journée !
Claire
Hello !
Merci pour cet article qui m’est très utile. En effet je n’aere pas systématiquement mon appartement.. notamment parce que j’habite dans une avenue et qu’il y a énormément de voitures matins et soirs, j’ai donc peur que la pollution due aux pots d’échappement n’entre chez moi. J’ai aussi un chat et très peur qu’elle sorte et se fasse renverser..
J’avais donc déjà pensé au purificateur d’air, mais j’ai aussi peur que les huiles essentielles soient nocives pour mon chat (les HE pures le sont). Mais si j’avais la certitude que ce n’est pas dangereux, je pense que je pourrais investir !
Bise,
Claire
Rhapsody in Green
Bonjour Claire,
Les huiles essentielles pures ne sont pas forcément nocives pour le chat : cela dépend du type d’huile essentielle et de la voie d’administration. Tu peux diffuser des huiles essentielles chez toi sans mettre en danger ton petit félin : il faut respecter un temps de diffusion court et choisir des huiles essentielles habituellement bien tolérées. Je te conseille de lire cet article pour en apprendre un peu plus : http://www.aromatherapieveterinaire.com/huiles-essentielles-chez-le-chat/
Mais il est tout à fait possible d’utiliser l’aromathérapie sur les animaux. N’hésite pas à demander à ton véto ! Bises
Annick
Cet article m’a permis de découvrir un produit pour améliorer la qualité de l’air que je respire, et j’ai aussi appris beaucoup de choses. Je ne savais pas que l’air intérieur était plus pollué que celui de l’extérieur. 🙁
Ornella
Tu ne nous as pas parlé de son prix ? Est-il si exorbitant ? En tout cas, je trouve que le design n’est pas horrible contrairement à beaucoup de purificateurs d’air, ou dans un autre genre, de diffuseurs d’huiles essentielles.
Rhapsody in Green
Oups, j’ai en effet oublié de parler du prix. Non, il n’est pas horrible… Loin de là ! Le purificateur est vendu 59,90 euros 🙂