En avril prochain, je serai sur la ligne de départ du mythique marathon de Paris. Un défi complètement fou, que je me suis lancé il y a quelques mois. Si l’inscription s’est faite presque sur un coup de tête, elle n’en résulte pas moins d’un long cheminement. Quand on court, puis lorsqu’on progresse, on cherche souvent à repousser ses limites. Un premier 10 kilomètres, puis un semi-marathon… Eh, pourquoi pas un marathon, tant qu’on y est ?
Mais lorsque on n’y a jamais été confronté, le marathon n’est pas un simple cap dans sa pratique. Car il y a un fossé qui sépare le marathon du semi-marathon ! Comment savoir si on est vraiment prêt ? Quand se lancer ? Et pourquoi se lancer ?
Pourquoi courir un marathon ?
Un marathon, c’est 42,195 km à avaler d’une traite.
Ce n’est pas le genre d’aventure dans laquelle on se lance les yeux fermés. Souvent, l’inscription s’accompagne de bonnes raisons. On peut en effet se demander où réside l’intérêt de s’infliger une telle torture. Cherche-t-on à repousser ses limites ? A prouver quelque chose ? A soutenir une association ?
Pour moi, il n’y a pas tellement de mauvaises raisons pour courir un marathon. Un premier marathon, c’est quelque chose d’unique, une expérience qui promet d’être incroyable. Je suis persuadée que, quelles que soient ses motivations, le sportif qui court un marathon va forcément en retirer quelque chose. Le tout, c’est de le faire pour soi avant tout. Lorsqu’on l’on est tout seul face aux kilomètres, on n’aura personne à blâmer pour l’inscription !
Quoi qu’il arrive, trouvez votre motivation. L’envie de vous surpasser, un proche à rendre fier, un pari à honorer… Peu importe ! Mais choisissez votre fil rouge, qui vous aidera à encaisser la (longue) préparation et les kilomètres le jour J.
Pour ma part, j’aime les défis et les paris un peu fous. Il est vite apparu évident que je courrai un marathon un jour. Par goût du dépassement de soi, pour pouvoir dire « je l’ai fait » et pour me prouver que j’en suis capable. Et puis, j’avoue avoir été très émue par tous les compte-rendus de course des marathoniens. Des gens ordinaires – et pourtant, presque des héros ! Moi aussi, je voulais connaître la joie de franchir la ligne d’arrivée.
Depuis que j’ai commencé à courir, j’ai en tête de me lancer dans l’aventure marathon. C’est un peu l’objectif « extrême » que je me suis fixé, alors que j’étais encore débutante. Cela me paraissait incroyable… mais en même temps envisageable, avec le temps. Et me voilà avec mon dossard sous le bras…
Se sentir prêt
Ah, il est si difficile de savoir si l’on est prêt à se lancer. On peut toujours repousser indéfiniment son inscription… Mais en se faisant confiance (et avec une petite dose de courage !), cet objectif pourrait bien faire partie des défis de l’année.
Même si on trouve forcément des histoires de personnes devenues marathoniennes six mois après avoir commencé à courir, il me paraît plus raisonnable d’envisager un marathon après un minimum de pratique.
La course à pied, c’est l’école de la patience.
Bruler les étapes, c’est la meilleure façon de se blesser. Pour moi, il faut avoir au minimum une année de pratique régulière derrière soi, avec si possible quelques semi-marathons à son actif. Je ne dis pas que c’est LA condition indispensable pour réussir… Mais c’est assurément plus sage.
Avant de se lancer, il faut également se poser quelques questions… et être honnête avec soi-même.
Préparer un marathon ne demande pas le même investissement qu’une course de plus petite distance.
Pendant une dizaine de semaines, vous allez devoir vous entraîner au moins 3 fois par semaine et enchaîner les séances pas toujours faciles. L’entraînement sera particulièrement chronophage. Êtes-vous prêt à dédier une grande partie de votre temps libre à votre préparation ? Êtes-vous capable d’être rigoureux et de suivre consciencieusement un plan d’entraînement ?
Si, après une petite introspection, et après un bon check-up médical, il en ressort que vous possédez les qualités nécessaires pour réussir alors… Lancez-vous ! Vous n’aurez pas nécessairement LE déclic. Parfois, il faut juste faire un (grand) pas dans l’inconnu. En validant votre inscription, une partie du chemin est déjà fait !
Pour ma part, même si je rêve du marathon depuis mes débuts en course à pied, j’ai vraiment eu le déclic en terminant mon dernier trail. J’avais passé la ligne d’arrivée après presque 3 heures 30 d’effort (et autant dire que ce n’était pas plat !), un peu dans la souffrance… mais surtout avec une immense fierté ! Ce jour là, je me suis dit que le marathon ne me faisait plus peur. Si j’avais réussi à encaisser plus de 1100 mètres de dénivelé et 23 kilomètres avec une préparation moyennement optimale, alors le marathon devrait être à ma portée. Même si le trail et la course sur route sont deux disciplines différentes, c’est vraiment le trail qui m’a donné cette confiance en moi.
Mon objectif
Vous l’aurez compris, je me suis inscrite en 2017 à mon premier marathon. Je n’ai pas hésité très longtemps et j’ai choisi celui de Paris. Ville mythique… pour distance mythique ! Au delà de l’événement qui accueille des milliers de coureurs, c’est également très symbolique pour moi de courir dans notre capitale. Et puis, le parcours me plaisait. Je voulais absolument éviter les parcours « aller-retour ». Psychologiquement, j’aurais eu du mal à revenir sur mes pas pendant plus de 21 kilomètres.
Je pars avec un seul objectif : celui de le finir. Cela sera déjà incroyable pour moi. Je ne me fixe pas de limite de temps. Je pense que viser un chrono pour son premier marathon est un peu présomptueux… Bien sûr, compte-tenu de mes temps sur d’autres distances, j’ai choisi un plan d’entraînement adapté à mon niveau. Je vais donc essayer de me rapprocher des 4h30 de course. Cela correspond à mon allure footing « assez facile » et cela ne me paraît pas trop irréaliste. Il paraît que passé 30 kilomètres, tout peut basculer… Alors j’essaierai de tenir cette allure aussi longtemps que possible, et tant pis si je mets beaucoup plus de temps que prévu.
Si tout va bien et si mon genou ne me fait pas trop souffrir lors des entraînements, je serai sur la ligne de départ du marathon de Paris le 9 avril prochain. Quant à mon plan d’entraînement… Je l’attaque dès la semaine prochaine ! N’hésitez pas à me suivre sur Instagram pour retrouver toutes mes sorties.
Quels sont vous objectifs sportifs un peu fous ? Vous voyez-vous marathonien un jour ?
Elise
Trop hâte de suivre ta préparation !! 😀 J’espère que ce sera une super expérience pour toi.
De mon côté j’en rêvais aussi … et puis après quelques semi, je me pose des questions. J’ai trouvé que c’était déjà très chronophage (j’ai eu du mal à m’organiser) et que les sorties longues étaient vraiment … longues ! Je ne connais vraiment personne pour courir avec moi et toute seule c’était un peu ennuyeux. Peut être que le marathon ce n’est pas pour moi finalement … ou alors avec un autre emploi du temps et des gens pour le préparer avec moi 🙂
Bon courage !
Rhapsody in Green
Coucou Elise ! Je vais essayer de parler un peu de ma préparation sur le blog (et sur IG bien sûr !)
J’ai les mêmes difficultés/appréhensions que toi. Notamment, j’ai très peur de manquer de temps car j’ai un emploi du temps déjà très chargé (je travaille tous les jours jusqu’à 20h, donc c’est compliqué). Mais le marathon est vraiment quelque chose qui me tient à cœur alors je vais tout faire pour suivre une prépa correctement.
Concernant les sorties longues, c’est vrai que ça peut être un peu… « long » justement. De mon côté ça ne me dérange pas trop, j’arrive assez facilement à m’évader dans ma tête donc le temps passe assez vite. Je cours seule aussi, ou bien avec mon chéri… Mais il prépare le marathon également (mais il est bien plus rapide que moi), donc nous ne pourrons pas courir au même rythme. Ca ne me dérange pas, je pense à un millier de trucs en courant, et la musique aide aussi à ne pas trop s’ennuyer ! Bisous
The MarSienne
Très heureuse de te suivre dans cette aventure 🙂
Pour ma part, à l’heure actuelle, je ne me vois pas du tout courir un marathon. Le 10 km me paraît encore loin alors 42 km ça me paraît complètement fou!
Bon courage et j’espère vraiment que ton genou tiendra pendant les préparations et les longues distances que tu vas parcourir.
Bisous
Rhapsody in Green
Merci, ça me fait plaisir 😀 Les encouragements vont me booster à fond je crois !
10 km c’est déjà une belle étape, je suis sûre que tu y arriveras !
Je croise les doigts avec toi pour que mon genou me laisse tranquille. Mais bon, mon kiné a l’air de dire que je peux courir quand même, même si j’ai une petite douleur, donc c’est mort, j’irai jusqu’au bout de ces 42 km, même avec une jambe en carton 😛
Bisous !
Superfici'Elle
Ohlalla Astrid, quel défi!!
j’espère de tout coeur que ton entrainement va bien se passer et que tu pourra fièrement passer la ligne d’arrivée le 9 avril!!
J’avoue que depuis cet été, je n’ai pas réussi à me remettre à courir. J’ai déjà un mal fou à me motiver pour aller au sport. J’ai toujours une plus ou moins bonne excuse : j’ai le rhume et je respire mal, j’ai mal au ventre, ….
Je sais, c’est nul!!
En tout cas, toute ta motivation et ta détermination me rendent admirative!!
j’espère que tu t’es bien ressourcée à Madère! Bises
Rhapsody in Green
Merci beaucoup pour tes encouragements ! Ca me fait toujours plaisir de lire tes commentaires 🙂
Ca arrive d’avoir une baisse de motivation… Je suis loin d’être une championne de régularité. Peut-être que tu retrouveras plus d’envie au printemps ? 🙂 Bisous !
Myrtilla
Coucou Astrid ! Je te l’avais déjà dit en commentant sur Instagram, mais vraiment bravo pour ce nouveau challenge ! Je pense qu’en 10 semaines c’est tout à fait réalisable, surtout pour toi qui a déjà réalisé pas mal de courses de longue distance 🙂 j’espère que ton genou ne te posera pas de problème en tous cas 🙂 j’ai hâte de suivre tes entraînements ! Pour ma part j’aimerais vraiment faire le même semi qu’octobre passé, ou celui à Disney 🙂 Gros bisous !
Rhapsody in Green
Le semi de Disney ça peut être vraiment sympa, les personnes qui l’ont couru étaient super contentes en tous cas. Alors pourquoi pas ? Moi pour l’instant ce n’est pas sur mes projets de l’année, mais en même temps je ne sais pas encore ce que je prévois pour l’automne prochain… A voir ! Je viendrai peut-être en Suisse courir un semi ? lol en tous cas j’adore bouger pour les courses, j’ai déjà fait un petit tour en France alors j’adorerais courir à l’étranger. Gros bisous
The MarSienne
Si tu viens en Suisse, à Genève, je serais là pour t’encourager!!!
Il y a le Geneva Marathon début mai, mais je suppose que ça fait trop proche de ton marathon de Paris. Bien qu’il y ait aussi le semi ou le 10 km si tu veux faire une distance moins longue.
Myrtilla
Oh oui vient en Suisse, comme ça on court ensemble ! 😀 J’aimerais beaucoup aller en France un jour, mais dès qu’il s’agit de partir je suis un peu trouillarde pour organiser ou quoi comment ^^ affaire à suivre !
Bisous