C’est avec un peu d’émotion que je reviens sur mon second marathon. Il paraît que le premier est inoubliable, et que les suivants n’ont pas tout à fait la même saveur. On ne devient marathonien pour la première fois qu’une seule fois dans sa vie. C’est logique, bien sûr. Mais est-ce pour autant que les lignes d’arrivée suivantes perdent leur côté incroyable, inaccessible ?
Pour être honnête, je ne me suis jamais vraiment sentie marathonienne. Pourtant, j’ai bien parcouru ces 42,195 kilomètres en 2017. Mais la course a été un tel fiasco, une telle traversée du désert, que je n’ai jamais été contente de franchir la ligne d’arrivée (si ce n’est pour mettre fin à mes souffrances). Médaille autour du cou, t-shirt de finisher sur les épaules, j’ai eu l’impression d’être un imposteur et de ne pas mériter mon titre. Il était évident à l’époque que je prendrais ma revanche, et que je reviendrais un jour sur la distance.
A relire : le compte-rendu de mon premier marathon
Il m’a fallu deux ans avant de me décider et de me sentir prête à affronter de nouveau une longue préparation. Avec le recul, je ne regrette vraiment pas d’avoir pris le temps. Cela m’a permis de mûrir en tant que sportive, de progresser (beaucoup) et de laisser germer l’idée du marathon tranquillement. Et puis je me suis décidée. Ce sera Paris, en 2019. Pourquoi Paris ? Parce que cette ville, je l’aime autant que je la déteste. C’est elle qui m’aura fait souffrir en 2017 ; c’est contre elle que je prendrai ma revanche en 2019. Je ne pouvais imaginer plus belle victoire que celle de revenir sur mes pas, cette fois avec des jambes de guerrière et une réelle envie d’en découdre.
Le 14 avril 2019, je suis donc devenue marathonienne pour la deuxième fois. Et je vous raconte tout cela !
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Une préparation suivie à la lettre
On entend parfois qu’un marathon se joue à l’entraînement et qu’une bonne préparation, c’est déjà 50% du boulot accompli. Je ne pourrais être plus d’accord avec cela ! En 2017, je n’avais tout simplement pas été suffisamment bien préparée. Je ne m’en étais pas rendue compte à l’époque mais avec le recul, j’avais accumulé quelques petites erreurs, qui ont été fatales le jour J. Si le sujet vous intéresse, n’hésitez pas à relire l’article suivant : Marathon – et si c’était à refaire ?
Cette année, j’ai confié le choix des entraînements à mon coach, qui me suit depuis presque deux ans. Il a beaucoup d’expérience, notamment avec 50 marathons à son actif. Je ne reviendrai pas en détails sur mes séances, car je l’ai déjà fait ici : Ma prépa marathon – bilan à mi parcours.
Ce qu’il faut retenir, c’est que j’ai réussi à suivre le plan à la lettre. J’ai passé toutes les séances, qu’il pleuve ou qu’il vente, que je sois en forme ou même très fatiguée. Je suis tellement fière d’avoir maintenu mes 4 entraînements par semaine ! C’était loin d’être gagné avec mon travail très prenant et avec ma faible résistance à la fatigue. L’accompagnement nutritionnel avec Algorigin a été d’une aide inestimable.
Si c’était à refaire, je ne changerais absolument rien. Tout a été parfait, je suis extrêmement reconnaissante d’avoir été bien entourée. La course à pied, c’est bien plus qu’un sport individuel – et cette période de préparation me l’a prouvé encore une fois.
Les derniers jours avant le marathon
Sachant que j’ai parfois du mal à récupérer entre les séances, et que je souffre facilement de courbatures, j’ai fortement diminué l’intensité et le volume de mes entraînements plus de 10 jours avant la course. L’idée étant d’arriver en pleine forme, avec des jambes légères, le jour J. En réalité, cela n’a pas vraiment donné les résultats escomptés ! Je n’ai pas eu de très bonnes sensations, avec des jambes qui tirent en montant les escaliers, des courbatures aux fessiers sorties de nulle part… Et je ne sais honnêtement pas ce que j’aurais pu faire de mieux pour inverser la situation.
Autant que possible, j’ai essayé de bien dormir la nuit, en me couchant tôt. Malheureusement, les insomnies ne sont jamais très loin, et j’ai préféré prendre un somnifère le vendredi et le samedi soir, voyant bien que je n’arriverais pas à trouver le sommeil toute seule. Cela m’a rajouté un petit stress supplémentaire et j’ai dû me répéter en boucle que la dernière nuit avant le marathon n’avait aucune importance. Le sommeil, c’est mon point faible, à la fois parce que j’ai besoin de très longues nuits… et parce que j’ai un mal fou à m’endormir !
Malgré ces petites mésaventures, j’ai essayé de garder un état d’esprit positif. J’ai beaucoup visualisé la ligne d’arrivée, et j’ai essayé de m’imaginer avec ma médaille autour du cou, sourire aux lèvres. Cela n’a l’air de rien, mais ces petits messages envoyés au cerveau comptent beaucoup !
Le compte-rendu de la course
Au moment de récupérer les dossards la veille, Guillaume m’a fait l’immense surprise de m’annoncer qu’il courrait avec moi ! Il n’était pas du tout prévu qu’il se procure un dossard lui aussi, mais il a bien caché son jeu pendant 3 mois. J’allais donc profiter d’un lièvre et porteur de gourde de luxe, quelle chance ! Je suis tellement heureuse de pouvoir partager ce beau moment avec lui, de bout en bout.
Le dimanche matin, le réveil sonne très tôt. Nous avalons notre petit déjeuner habituel avant de nous recoucher pour une petite heure. Sans surprise, je n’arrive pas à trouver le sommeil. Je suis beaucoup trop excitée par ce qui m’attend. La météo promet d’être très fraîche – une chance incroyable pour moi qui craignais la canicule plus que tout ! J’hésite pendant de longues minutes sur la tenue à adopter. T-shirt manches longues ou manches courtes ? Ce sont finalement les manches longues qui l’emportent face au thermomètre qui ne dépassera pas les 3 degrés au départ. J’espère ne pas avoir à le regretter.
Munis de nos plus beaux ponchos, nous rejoignons à pied l’Arc de Triomphe. Nous retrouvons les copains du club pour une photo de groupe. Chacun est concentré, et nous nous séparons vite pour retrouver nos sas. Il y a la queue devant le SAS 3h30. Aucune information n’est communiquée, cela se bouscule un peu… Heureusement, j’arrive à retrouver Camille, qui prévoit de courir les premiers kilomètres avec nous. Enfin, une des barrières est renversée et la foule afflue dans le sas. Mais est-ce le sas 3h45 ou 3h30 ? Difficile de savoir ! L’organisation n’est pas vraiment au top cette année. Il y a déjà du retard sur l’heure du départ annoncée. Les toilettes sont prises d’assaut, le temps défile trop vite. Tant pis, je fais le choix de faire pipi sous mon poncho. Visiblement, tout le monde s’en fiche (ouf).
Il me reste encore à retrouver Elise. Avec la musique et le bruit, j’ai bien du mal à comprendre ce qu’elle me dit au téléphone. Tout le monde se presse vers la ligne de départ et j’ai déjà l’impression de me faire prendre dans un tourbillon qui me pousse vers l’avant. A la dernière minute, je la retrouve enfin ! Nous avons simplement le temps d’échanger quelques mots. Sans que je me rende compte de quoi que ce soit, je me retrouve sous l’arche du départ. J’actionne ma montre. Une grande respiration. Et c’est parti !
Kilomètres 0-5
Le premier kilomètre est en pente douce, sur les Champs Elysées. Je suis à la fois euphorique et extrêmement concentrée. Je veux trouver rapidement l’allure travaillée à l’entraînement, et ne pas la perdre de vue. Sur mon poignet est accroché un bracelet avec mes temps de passage tous les 5 kilomètres. Les yeux rivés sur ma montre, je suis bien décidée à ne pas dévier du plan d’attaque.
Il fait très frais et je dois réchauffer mes mains sous les manches de mon t-shirt. Les conditions sont parfaites pour moi, et je me sens plutôt bien. Tous les deux kilomètres, j’avale deux gorgées de boisson isotonique, comme sur mes sorties longues. Guillaume, Camille et Élise sont autour de moi. Tout le monde va bien et la journée va être très belle.
Comme je sais que ma montre sonne les kilomètres un peu en avance, je réévalue mon chrono tous les kilomètres, en fonction des panneaux d’affichage. L’allure de ma montre est donc un peu rapide, mais je préfère me concentrer sur les indications du parcours. Les cinq premiers kilomètres sont avalés en 26’32, conformément à ce qui était prévu.
Kilomètres 5-10
Il y a beaucoup de coureurs autour de moi, et nombreux sont ceux qui ont une allure bien plus lente que la mienne Je dois beaucoup doubler, en essayant de ne pas me fatiguer. Au sol, mes yeux sont rivés sur la ligne verte. J’avance comme un métronome et tous les kilomètres sont très réguliers. Camille nous laisse après environ 7 kilomètres pour continuer à son rythme.
Alors que l’allure est fluide et facile, je sens venir les premiers signes de fatigue musculaire à l’approche du dixième kilomètre. Depuis le début de la course, je ne suis pas complètement sereine et je ne peux m’empêcher de penser que quelque chose ne va pas. L’impression de jambes lourdes fait monter d’un cran supplémentaire mon angoisse. Je suis fatiguée et je me revois au semi-marathon de Reims, course que j’avais été obligée d’abandonner tant j’étais épuisée. Le comble, c’est que je commence même à avoir les pieds qui chauffent dans mes baskets, malgré la crème anti-frottements.
C’est dur pour le moral de faire ce constat après même pas une heure de course. Je ne dis rien à Guillaume et Élise. A la place, je me répète mentalement des messages d’encouragement. Je me rappelle que tous mes entraînements se sont bien passés, que je connais bien les douleurs musculaires et que cela ne m’a pas empêchée de terminer toutes mes sorties longues. Quant aux pieds qui brûlent, eh bien… Cela sera comme en trail ; les ampoules je connais et je sais gérer.
Je passe le 10ème kilomètre en 52’38, avec une petite minute d’avance.
Kilomètres 10-15
Nous arrivons dans le bois de Vincennes, et cette partie me redonne le moral. Je me vide une bouteille d’eau sur les cuisses et le froid me fait beaucoup de bien aux jambes. L’allure ne faiblit pas, bien au contraire, et j’indique à Guillaume qu’il ne faut pas accélérer le rythme. Le soleil est maintenant haut dans le ciel. Je n’ai plus froid et je commence même à regretter le t-shirt manches courtes. Religieusement, je continue à boire ma boisson d’effort, et je rajoute même un petit morceau de pâte de fruits (quel festin !).
Nous sommes toujours au coude à coude avec Elise, et nous échangeons quelques mots de temps en temps. Le souffle est bon, je commence à me détendre et j’oublie quelque temps la fatigue et les douleurs. J’ai confiance en ma prépa et je me suis promis de tenir le rythme jusqu’au 30ème.
Kilomètres 15-21
J’aime bien découper ma course en tronçons et le semi-marathon est le premier objectif que je m’étais fixé. J’y arrive sans encombre, avec un rythme toujours régulier, et toujours un poil rapide par rapport aux précisions. A l’entraînement, j’avais travaillé une allure de 5’15-5’20/km et je suis plutôt en 5’15/km avec le premier semi-marathon bouclé en 1h50’50. Bien sûr, cela fait plaisir d’avoir un peu d’avance sur l’objectif de 3h45, mais je sais que je vais certainement ralentir avant la fin du parcours. Je ne crie pas victoire trop vite, le plus dur reste à faire. Psychologiquement, par contre, j’ai le moral. Il ne me reste plus que la moitié !
Kilomètres 21-30
La partie la plus délicate de la course commence, et je reste fidèle à ma technique de découper la fin en tronçons. D’abord accrocher 25 kilomètres (c’est symbolique) ; puis 27 kilomètres (ma plus longue sortie) ; puis 30 kilomètres (c’est le mur théorique). Lorsque nous arrivons sur les quais, je me prépare mentalement à avoir un coup de mou. Pourtant, il n’en est rien ! Je me surprends à avaler tous les kilomètres avec la même allure, sans faiblir. Bien sûr, mes cuisses sont lourdes et tendues (c’est le cas depuis le 10ème kilomètre), mais la machine avance. Dans le long kilomètre dans un tunnel, je suis face à mes pensées. L’état des lieux est plutôt positif. J’ai envie de vaincre ce marathon !
Arrivent les enchaînements de tunnels et forcément, cela devient plus difficile. Je m’accroche dans chaque montée et j’essaie de relâcher en descente. A ma grande surprise, je garde toujours le rythme. A la sortie de la dernière montée, pourtant, je sens que cela m’a un peu cassé les jambes. Je me laisse un kilomètre pour récupérer et reprendre le rythme, après tout j’ai un peu d’avance. Pourtant, le passage sur un terrain plus plat n’est pas aussi facile que je ne l’imaginais. J’atteins le 30ème kilomètre un peu crispée, mais en ayant réussi mon objectif : maintenir l’allure jusque là. Je suis à 5’17/km d’allure moyenne depuis le début. Le reste, cela va être du bonus.
Kilomètres 30-42
Après le passage du 30ème kilomètre, je me sens un peu faiblarde. J’ai soif et je préfère délaisser ma boisson d’effort pour de l’eau fraîche. Je dois me forcer à avaler un bout de pâte de fruits. Mentalement, je veux tenir encore un peu jusqu’au 32ème. Cette étape est symbolique car ensuite, je pourrai débuter le compte à rebours jusqu’à la fin (plus que 10 !).
Pourtant, l’allure est un peu plus lente qu’au début. Je ne sais pas si j’ai atteint mes limites mais au 32 ème, je n’ai plus de doute : je me prends le mur en pleine face. Difficile de décrire cette sensation, mais j’ai senti toute énergie me quitter d’un coup. Le visage se creuse, l’hypoglycémie se profile et surtout, les jambes ne répondent plus. A ce moment, ce n’est plus une question de volonté ; je n’ai tout simplement plus la possibilité d’accélérer, même en puisant au fond de moi.
J’oublie alors ma montre, que je ne regarde plus. Je reste concentrée sur mes pieds, sur le temps qui passe, sur le décompte dans ma tête. J’ai beaucoup ralenti, mais je sens que je maintiens quand même un petit rythme de croisière. Je ne veux pas savoir lequel. Je demande à Guillaume de ne rien me dire. Bien sûr, c’est dur, bien sûr, j’ai envie que cela s’arrête. Mais au fond, je tiens et je serre les dents. Je n’envisage même pas de marcher car je sais que je peux continuer. Dans la douleur, dans la faiblesse, mais je peux continuer. Je m’étais interdit de marcher et donc, je ne marcherai pas. Même dans la côte du 34ème, même dans le Bois de Boulogne.
Je suis de plus en plus silencieuse. Beaucoup de coureurs me dépassent et je me demande comment ils font pour être autant en forme. J’arrive simplement à demander de l’eau de temps en temps à Guillaume, même si j’ai envie de vomir depuis quelques kilomètres. Au dernier ravitaillement, il me passe une petite bouteille. Sauf que je me rends compte que je n’ai même plus la force de la tenir dans ma main (250 g…) Alors j’attends, patiemment, que le temps passe. Au 39ème kilomètre, un papy me lance « vous avez l’air tellement fraîche ! » J’en rigole, car à ce moment là, je suis vraiment au fond du trou.
Mais les kilomètres défilent, lentement, un par un. Jusqu’au 42ème. Je me réveille de ma torpeur : c’est bientôt la fin ! L’ambiance est dingue, les supporters crient et nous encouragent. J’entraperçois la ligne d’arrivée. A bout de force, je fais mine d’accélérer, alors qu’un sanglot se forme dans ma gorge. J’attrape la main de Guillaume : on finira ce marathon ensemble ! Les larmes aux yeux, nous passons enfin cette lignée d’arrivée.
Je suis marathonienne !
J’arrête ma montre. Un coup d’oeil au chrono : 3h53. Je suis soulagée. Je voulais absolument faire moins de 4 heures (sans marcher), et c’est chose faite ! L’objectif des 3h45 n’est pas tout à fait atteint, mais ce n’est pas très grave. Je suis quand même fière de moi : je pulvérise mon record, avec 1h21 de moins qu’en 2017 !
Par contre, cette course m’a cassée en deux. Je n’arrive plus à tenir debout, mes jambes flanchent toutes seules et il n’y a pas une partie de mon corps qui ne soit pas douloureuse. Je croise un copain de trail à l’arrivée et je lui dis très sérieusement que je ne recommencerai plus jamais de la vie. Bref, j’ai couru mon deuxième marathon !
Épilogue
Affiche Print Your Race
La suite, vous vous en doutez… 24 heures après, j’avais déjà envie de recommencer ! Courir un marathon est vraiment quelque chose d’incroyable et même si c’est dur, je crois que j’aime la distance. Étonnamment, mon corps a parfaitement bien récupéré et j’ai donc pu reprendre mes entraînements rapidement après une petite pause. J’ai déjà repéré un marathon pour l’année 2020, sauriez-vous deviner lequel ?
Sophie
Félicitations, lire ton compte rendu m’a super émue. Je suis super impressionnée par ta détermination, ta volonté et ta passion !!! Merci de partager ça avec nous 🙂
Rhapsody in Green
Merci beaucoup, je suis ravie d’avoir réussi à transmettre l’émotion du jour J 🙂
hélène les jolies choses de ma vie
Waouh ! bravo, j’admire. New York le prochain ?
Rhapsody in Green
Merci ! Non, pas New York (il est à l’automne donc un peu trop proche, je vais rester sur un marathon de printemps !)
Ornella
T’as trop la classe, je suis genre hyper impressionnée !
Rhapsody in Green
Merci beaucoup 🙂 le travail a payé !
Leah
Hâte de connaître le prochain !
Et félicitations pour celui-ci 🙂
Rhapsody in Green
Merci beaucoup ! Je parlerai du prochain marathon lorsque les inscriptions seront ouvertes 🙂 Mais ce n’est pas pour tout de suite !
Camille Courtenvert
Ce récit ! Je n’avais pas eu connaissance de tous ces détails après t’avoir laissée et je vois que tu as eu un mental de fer ! Je te le répète encore : BRAVO ! Je sais à quel point prétendre une revanche débloque des choses! J’ai hâte de recourir avec toi en tout cas 😘
Rhapsody in Green
Merci beaucoup <3 Il se passe beaucoup de choses dans un marathon... Mais c'est certain que c'est la porte ouverte à de nouvelles aventures. Bisous
Anne-So
Très émue aussi de lire ton compte-rendu super complet. C’est vraiment un épreuve qui me fascine et j’admire énormément ceux qui vont jusqu’au bout.
Encore milles bravos !
Le prochain…New York ? 😀
Rhapsody in Green
Merci beaucoup ! C’est vrai que cette épreuve est vraiment mythique, et je l’aime en partie pour cela. Non, pas New York pour le prochain… Ce sera moins exotique 😉
Elise
Trop contente de lire ton compte rendu ! Mais quelle aventure de courir un marathon 😅
Encore bravo pour le chrono, ça s’est plutôt bien passé pour toi à part le mur (tout est relatif). Tu as eu ton marathon hivernal finalement 🙂
Ça m’a fait super plaisir de courir la moitié à tes côtés ! C’était inespéré d’avoir réussi à se retrouver dans la cohue du sas de départ. Tu es un vrai métronome !!
Ton histoire comme quoi tu avais du mal à tenir une bouteille d’eau … j’en ai carrément lâché une vers 30-35, j’ai dû partager avec quelqu’un d’autre jusqu’au ravito suivant.
Et à la fin du marathon j’étais en train d’errer dans l’avenue Foch, le regard dans le vague, à 2 à l’heure en cherchant le stand Laurette Fugain, un bénévole a eu pitié de moi, il m’a accompagnée et m’a aidée à mettre le poncho x) Sportive en carton.
Prochain marathon … j’ai hâte de savoir. Je rêve du celui du lac d’Annecy !
Camille
Quel plaisir de lire le CR de ton marathon de Paris, à défaut d’avoir pu prendre le départ cette année, tu m’as permis de me replonger dans la belle aventure que j’ai vécue en 2018.
Bravo pour ta très belle course, l’entraînement et la régularité a payé ! J’espère que tu récupères bien, repose toi bien 🙂 J’avoue pour ma part n’avoir toujours pas récupéré ma forme d’avant marathon…
Bises