Si vous faites attention à votre santé, vous avez peut-être déjà entendu parler d’équilibre acido-basique. Notre mode de vie actuel nous prédispose à l’acidité, ce qui peut avoir des conséquences néfastes à long terme. Stress, alimentation déséquilibrée, sédentarisme… sont autant de facteurs qui mettent à mal notre équilibre, et donc notre hygiène de vie. Je vais essayer de vous donner quelques clés pour mieux comprendre ce principe et identifier les possibles causes d’un excès d’acidité !
Grands principes de l’équilibre acido-basique
A tout moment, notre organisme s’adapte pour maintenir notre pH sanguin dans des valeurs compatibles avec la vie. En moyenne, le pH du sang se situe entre 7,35 et 7,45. Pour rappel, un pH acide est inférieur à 7 ; un pH neutre est égal à 7 ; un pH basique est supérieur à 7. Le maintien du pH sanguin à une valeur normale est une absolue nécessité. Si celui-ci chute ou augmente, des troubles métaboliques graves peuvent en découdre.
Mais pas de panique ! La nature est bien faite et plusieurs systèmes font office de régulateurs :
- Les poumons : ils éliminent le dioxyde de carbone, légèrement acide, lors de l’expiration
- Les reins : ils éliminent les excès d’acides ou de bases
- Les systèmes tampons : un peu plus complexes à appréhender, il faut retenir que ce sont des systèmes chimiques qui limitent les variations brutales du pH sanguin, en modifiant les rapports entre les acides et les bases. Le plus important est le système acide carbonique/ion bicarbonate.
Chez un individu en bonne santé, ces systèmes de régulation sont performants. En revanche, ils peuvent être sur-sollicités, notamment en cas de consommation régulière d’aliments acidifiants. A long terme, l’organisme s’épuise et doit puiser dans ses réserves (minéraux), afin de maintenir ce fragile équilibre. Les conséquences sont diverses : fatigue chronique, déminéralisation, arthrose, ostéoporose… Et surtout, l’acidité rend notre terrain plus inflammatoire, faisant le lit des maladies cardio-vasculaires et des cancers. On comprend pourquoi l’équilibre acido-basique requiert toute notre attention !
Comment déceler un excès d’acidité ?
On peut effectuer un simple test pH sur les urines du matin et du soir, sur plusieurs jours de suite. Celui-ci varie en fonction des jours et des aliments ingérés, d’où l’intérêt d’obtenir une valeur lissée sur plusieurs prélèvements. Les bandelettes Sekoya sont conçues pour cet emploi. Elles sont très précises, à la virgule près, avec une lecture très facile. La plupart des tests pH dans le commerce sont moins précis (et dont plus difficiles à interpréter).
Le pH urinaire normal est d’environ 5,8. Les urines sont donc légèrement acides. Par contre, un pH urinaire trop bas (inférieur à 5,5) est trop acide. Cela favorise la formation de certains types de calculs urinaires (oxalate de calcium, cystine…) A l’inverse, un pH trop élevé (supérieur à 6,5) augmente le risque d’infection urinaire et de formation de lithiase phosphocalcique.
Il est également possible de mesurer le pH de notre salive, avec les mêmes bandelettes. Les valeurs de référence sont légèrement plus élevées : entre 6,5 et 7,5 pour un pH salivaire normal.
Mesurer son pH (urinaire ou salivaire) est donc un moyen simple de repérer un terrain trop acide. D’autres symptômes peuvent être évocateurs : notamment des maux de tête, une frilosité accrue, de la fatigue chronique, des troubles digestifs, des douleurs articulaires…
De mon côté, je me doutais que j’avais un terrain plutôt acide. Je suis souvent fatiguée, sujette aux maux de tête et aux insomnies, je fais beaucoup de sport… Et si l’on se fie aux constitutions naturopathiques, je fais clairement partie des personnes « à risque » ! Quelques tests pH plus tard, j’ai pu confirmer que mes urines étaient un peu trop acides. L’occasion de faire le point sur mes habitudes santé.
Alimentation et équilibre acido-basique
L’alimentation joue un rôle fondamental dans le maintien de l’équilibre acido-basique. Mais connaissez-vous les aliments dits acidifiants ou alcalinisants ?
Parmi les plus grands responsables de l’acidité, on trouve toutes les protéines animales (viande, charcuterie, poisson, oeufs), les produits laitiers (notamment les fromages, très acidifiants), les céréales (pâtes, riz, pain blanc…), le sucre non raffiné et les boissons alcoolisées. De manière générale, tous les produits transformés sont acidifiants ! Par ailleurs, les sodas et le café sont également des acidifiants. Cela ne veut pas dire qu’il faut bannir tous ces aliments de vos assiettes : il faut simplement ne pas en abuser.
Au contraire, la grande majorité des fruits et des légumes sont alcalinisants (en particulier les légumes verts comme l’épinard, le fenouil, le brocoli, la laitue…) Les fruits de saveur acide comme les citrons sont plutôt de bons régulateurs de l’équilibre acido-basique, à condition de ne pas en consommer de trop grandes quantités. Certaines personnes de tempérament plutôt nerveux/frileux ne devraient pas en abuser.
Chaque aliment possède son propre indice d’acidité, également appelé PRAL (pour Potential Renal Acid Load). On peut fier aux tableaux pour repérer les aliments les plus intéressants.
Les gestes santé
Il existe plusieurs bonnes habitudes santé à prendre pour limiter l’acidité. Elles font surtout appel au bon sens, mais un petit rappel ne peut pas faire de mal !
- Adopter une alimentation riche en fruits et légumes frais, en privilégiant les aliments reminéralisants. On peut notamment consommer des jus de légumes verts, qui sont très efficaces pour lutter contre l’acidose. Attention à ne pas consommer trop de sel et à ne pas cuire trop fortement les aliments (la cuisson à la vapeur douce est la plus conseillée)
- Boire suffisamment (notamment de l’eau de source ou de l’eau gazeuse), au moins 30 mL/kg/jour
- Pratiquer une activité physique régulière, sans excès (marche, yoga…)
- Apprendre à gérer son stress
- Faire des exercices de respiration, méditer
- Stimuler les émonctoires comme la peau en faisant du sauna ou du sport
Mais bien sûr, ces habitudes doivent s’inscrire dans la durée. Sinon, elles n’auront malheureusement pas les bienfaits escomptés. Et parfois, on a besoin d’un petit coup de pouce !
Rééquilibrer son métabolisme facilement avec Isobase ®
Et justement, il n’est pas facile pour tout le monde de lutter contre l’acidité. J’ai beau avoir un mode de vie plutôt sain (je suis très active, mon alimentation est végétarienne, riche en légumes et diversifiée…), c’est une lutte de tous les instants ! Notamment, le stress au travail, les séances de sport trop intenses ou encore les excès alimentaires (produits sucrés notamment) peuvent vite me faire tomber du mauvais côté de la balance. Certaines personnes comme moi métabolisent moins bien les acides, et je vois bien que je suis moins en forme lorsque je ne soigne pas mon alimentation.
J’ai donc testé sur 1 mois la cure Isobase ®, qui est un complément alimentaire permettant de rétablir son équilibre acido-basique. C’est la jolie boutique suisse Sekoya qui le propose. Spécialisés dans les compléments alimentaires naturels, ils travaillent main dans la main avec des nutritionnistes et des naturopathes. Leurs gammes s’adressent à toute personne soucieuse de sa santé, mais également aux sportifs ! Tous les compléments sont fabriqués en Suisse, à base d’ingrédients naturels de haute qualité.
Le produit Isobase se présente sous forme de poudre, à diluer dans un verre d’eau tous les matins. Sa composition a été étudiée pour fournir les précieux minéraux et vitamines que l’on peut retrouver dans les fruits et légumes frais. Notamment, les citrates de calcium et de magnésium favorisent la reminéralisation de l’organisme, en association avec le zinc et vitamine B12 qui soutiennent le métabolisme énergétique et l’équilibre acido-basique. Bien sûr, le complément ne substitue pas à une alimentation équilibrée et à un mode de vie sain !
Je l’ai donc pris pendant 1 mois, dans un verre d’eau ou avec une infusion. Le goût est assez agréable (il y a un arôme vanille/miel, mais plutôt subtil), même si la poudre est assez épaisse et crayeuse. Elle ne se dilue pas si facilement donc il est nécessaire d’attendre un peu et de bien mélanger. Je me suis sentie bien pendant toute la phase de test : pas de fatigue anormale, pas une seule migraine (alors que j’ai tendance à en faire lorsqu’il fait très chaud). J’ai maintenu mes habitudes de vie afin de ne pas fausser les résultats : une tasse de café de temps en temps, parfois des desserts sucrés, occasionnellement de la restauration rapide… C’est donc avec curiosité que j’ai à nouveau testé mes urines à la fin du test !
Avant la cure, j’ai effectué quelques tests pH : j’ai obtenu des valeurs assez basses, oscillant entre 4,8 et 5,5. Après 1 mois, les valeurs sont un peu meilleures. Pas de changement exceptionnel, mais un pH minimal de 5,5 (au lieu de 4,8), ce qui est un bon début ! Pour les personnes assez sujettes à l’acidose, le complément peut être pris pendant 3 mois.
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Au final, cette expérience aura été très enrichissante. J’ai pris conscience de mes faiblesses et je me suis beaucoup amusée à me documenter sur le sujet. La conclusion est plutôt parlante : même si l’on pense avoir des habitudes de vie saines, on peut tout à fait être concerné par un déséquilibre acido-basique. L’alimentation joue un rôle crucial dans le maintien de cet équilibre, mais je vais à présent me pencher plus en détails sur les effets délétères du stress. J’espère que le sujet vous a plu ! Aviez-vous déjà entendu parler d’équilibre acido-basique ?
Article écrit en collaboration avec Sekoya
Claire
Hello Astrid,
Merci pour cet article très intéressant !
J’avais déjà entendu le mot « acido-basique » sans m’y intéresser. Mais je constate que c’est essentiel de savoir si notre corps est trop acide ou pas. Et comme tu le dis si bien, il y a tellement d’aliments mauvais si on en abuse.
Pour ma part je ne mange plus de viande depuis bientôt deux ans, mais je ressens beaucoup de fatigue. Un peu moins depuis un mois car je me force à boire 2 litres d’eau par jour (contre moins d’1L avant !). Ce serait bien que je fasse le test aussi 🙂
Merci pour l’idée ! J’aime beaucoup ce genre d’articles.
Claire
Elisa
Bonjour, (urgent)
Je suis désolée d’écrire ce commentaire ici alors que le sujet n’est pas le même mais je suis allée dans votre article le plus récent pour peut être avoir plus de chances que vous me répondiez !
J’ai pu lire votre Bilan 3 mois Roaccutane qui a été publié en 2016 ou 2017 donc ça fait pas mal d’années mais je vous savoir en ce qui concerne les Troubles de la Vision avez vous retrouvé la vu ? Moi je n’ai jamais eu de problèmes de vu mais j’ai cette effet depuis peu (je suis à mon 3e mois) et ça me fait extrêmement peur et les rdv ophtalmologies sont difficiles à avoir mais je ne sais pas quoi faire !
J’aimerais savoir si vous avez réussi à retrouver votre vu pendant le traitement ou après ou plus du tout mais je suis très inquiète de ce problème.
Merci